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Crédit hôtelier et touristique : Alioune Sarr séduit le secteur privé

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Suite à la sortie du président de la Fédération des organisations patronales de l’industrie touristique du Sénégal (Fopits) pour décrier « le mauvais fonctionnement » du Crédit hôtelier et touristique (Cht) mis en place par l’Etat pour la relance du secteur, le ministre du Tourisme et des Transports aériens a présidé, ce jeudi 12 mai, une réunion d’évaluation dudit crédit avec les acteurs du secteur privé touristique. Une rencontre au cours de laquelle les services compétents du ministère ont présenté le bilan d’étape dudit crédit à Mamadou Racine Sy et aux syndicats patronaux du secteur du tourisme. L’occasion a été saisie aussi pour présenter la mise en œuvre du mémorandum du secteur privé qui a été présenté au chef de l’Etat. Les parties ont également discuté sans langue de bois pour faire l’état des lieux des financements dans le cadre dudit crédit et apporter des rectificatifs, des amendements, des contributions, entre autres.

Cette importante rencontre, qui s’inscrit dans le cadre des multiples échanges que la tutelle a eu avec le patronat touristique du Sénégal, a noté la participation de la directrice générale de NSIA Banque et du directeur général adjoint de la BNDE. Elle a permis d’avoir une idée exhaustive de l’état d’avancement des financements et d’identifier les difficultés majeures qui ont été constatées par les professionnels du tourisme ainsi que ces deux banques partenaires.

« Nous nous réjouissons aujourd’hui que ce cri du cœur ait été entendu »

Ainsi, le président de la Fédération des organisations patronales de l’industrie touristique du Sénégal (Fopits) a exprimé sa joie et ses remerciements à l’endroit du ministre. « Nous nous réjouissons aujourd’hui que ce cri du cœur ait été entendu car nous étions confrontés à beaucoup de difficulté dans la mise en œuvre des ressources qui ont été mises à notre disposition par l’Etat du Sénégal à travers la volonté du Président Macky Sall que nous remercions vivement pour l’intérêt qu’il a toujours porté à notre secteur depuis son accession à la magistrature suprême. Donc, nous repartons sur de nouvelles bases pour que la relance du tourisme soit effective et nous comptons véritablement sur le soutien de l’Etat », a indiqué Mamadou Racine Sy.

Les griefs de Mamadou Racine Sy

Selon lui, le secteur privé touristique a noté « beaucoup de retard », notamment au niveau de ces banques partenaires qui ont été choisies dans le cadre dudit crédit. Pour lui, la BNDE et la NSIA Banque demandent également des garanties « exorbitantes » aux professionnels du secteur. « Quand l’Etat donne déjà 80% de garantie et que les banques se permettent de demander des garanties de plus de X% », a-t-il déploré.

Mamadou Racine Sy estime que le problème des garanties fait partie de ce qui peut freiner la relance des entreprises. Parce que, soutient-il, « des entreprises déjà fatiguées, qui ont déjà des emprunts et des garanties ailleurs, si on leur demande encore une fois des garanties hypothécaires, elles ne peuvent pas s’en sortir ».

Face à cette situation, le patron du tourisme sénégalais a souligné la nécessité de « revoir et discuter » avec leurs banques afin qu’elles puissent alléger les conditions, car tout le monde n’a pas les hypothèques nécessaires ».

Outre cette problématique, le président de la FOPITS renseigne qu’il existe plus de 1100 entreprises touristiques au Sénégal. Et sur les 700 dossiers qui ont été soumis aux banques pour financement, il n’y a pas plus de 20 qui ont été reçus pour la relance de leurs activités. Selon lui, il y a une « lenteur extraordinaire » dans le traitement des dossiers de financement par les banques dans le cadre du crédit hôtelier touristique. Ce qui peut entraîner parfois « la mort » d’une entreprise qui est sous perfusion. A l’en croire, la BNDE n’a financé que deux dossiers pour un montant total de 280 millions de francs Cfa, alors qu’elle dispose d’une ligne de crédit de 5 milliards.

La banque NSIA, quant à elle, a financé 10 dossiers pour un montant global de près de 10 milliards de francs Cfa.

Des décisions fortes prises pour accélérer les financements

Ainsi, avec l’implication de tous les partenaires, notamment les banques, le secteur privé, les membres du comité de gestion, le ministre a pris des décisions fortes pour non seulement accélérer les financements du secteur par le Crédit hôtelier et touristique mais aussi réduire les lenteurs tant au niveau dudit crédit mais également des banques et des promoteurs. En effet, après avoir écouté attentivement et passé en revue les différentes préoccupations des uns et des autres, et fait le point sur l’état de prise en charge de celles-ci par le département du tourisme et des transports aériens, la tutelle a souligné la nécessité d’accélérer le processus de financement.

Selon Alioune Sarr, certains dossiers ont tardé à être financés parce que les fonds étaient mobilisés, notamment le fonds de garantie. Il signale que 5 milliards ont été mis dans une banque et 5 autres milliards dans une autre banque. L’objectif, pour lui, était avec ces 5 milliards, de financer une valeur de 15 milliards.

Par rapport aux observations faites par le directeur général adjoint de la BNDE, le ministre renseigne qu’il aura besoin d’harmoniser des conventions sur les questions de sûreté et de garantie. Lesquelles permettront, selon lui, à ce que la banque nationale soit au même niveau d’efficacité que NSIA banque.

La tutelle a demandé également à ce que le crédit hôtelier et touristique se réunisse pour accélérer les dossiers qui sont en instance.

Sur les questions de garanties et de sûreté, elle s’est engagée à poursuivre les discussions avec les deux banques pour un allégement des conditions tout en respectant les contraintes des banques.

Concernant la réforme du comité hôtelier et touristique, le ministre a décidé d’optimiser le temps afin que la durée de séjour des dossiers entre le crédit hôtelier et les banques soit le plus court possible.

Pour rappel,  le Crédit hôtelier et touristique, d’un montant global de 75 milliards de francs Cfa dont une ligne de crédit de 50 milliards en faveur du secteur du tourisme et 25 milliards pour le secteur du transport aérien, a été mis en place par l’Etat du Sénégal avec comme partenaire la Bnde et Nsia Banque pour supporter l’opération. Il vise à relancer les entreprises touristiques frappées par les effets de la pandémie de Covid-19.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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