Les variants découverts au Brésil et en Afrique du Sud progressent eux aussi dans l’Hexagone, avec des disparités territoriales. Les chiffres le montrent, malgré une interprétation difficile. Une évolution qui inquiète les scientifiques.
Ainsi, Jean Castex s’est rendu dimanche 25 avril à l’aéroport de Roissy, près de Paris, pour contrôler le nouveau protocole sanitaire mis en place samedi pour faire face aux variants du coronavirus identifiés en Afrique du Sud et au Brésil, considérés comme plus contagieux ou plus virulents. Les passagers en provenance de cinq pays jugés à risque (le Brésil, l’Afrique du Sud, l’Inde, l’Argentine et le Chili) doivent désormais réaliser un test antigénique à leur arrivée dans l’Hexagone puis s’isoler pendant dix jours.
Lors de son passage à l’aéroport, Jean Castex a fait le point sur l’épidémie, évoquant notamment les variants en question. « Je constate, et il faut absolument tenir cette ligne, que les variants, notamment brésilien et sud-africain, non seulement sont très peu nombreux sur le territoire national, mais ont même tendance ces dernières semaines à régresser », a déclaré le Premier ministre, soutenant que « toutes les précautions » étaient prises.
Relevons que son discours justifie la réponse du professeur Rémi Salomon, président de la Commission médicale d’Etablissement de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris qui a signalé sur Twitter quelques heures plus tard une « inquiétante évolution » de ces variants, courbes à l’appui. Les données présentées montrent une hausse en France, et une hausse plus forte encore en Île-de-France.
You must be logged in to post a comment Login