Avec près de 3000 décès, le bilan de l’épidémie en Italie de Covid-19 est presque aussi lourd qu’en Chine, berceau de la pandémie. Aujourd’hui, les Italiens sont confinés. Et ils alertent le reste du monde.
Après la Chine, ils ont été les premiers touchés par la pandémie de coronavirus. De nombreux Italiens alertent désormais le reste du monde sur ce qui l’attend, l’implorant de se protéger contre cet assassin invisible.
Des
commerces fermés dans tout le pays. Des hôpitaux qui débordent. Des
médecins qui admettent ne pas pouvoir soigner tout le monde et envisagent même
d’instaurer une limite d’âge pour l’accès aux soins intensif. L’Italie, qui
possède pourtant l’un des meilleurs systèmes de santé au monde, semble dépassée
par la COVID-19 malgré des mesures de lutte draconiennes. Un exemple qui montre
qu’il faut prendre le coronavirus au sérieux.
Alors que l’Italie dans son ensemble a été placée en quarantaine, le branle-bas de combat continu dans les hôpitaux. À Milan, les habitants craignent un possible tri entre les malades. Déjà, le personnel soignant parle de choix « éthiques » plus que « cliniques ».
La population y a pleinement conscience de l’ampleur de la catastrophe. Selon un sondage paru jeudi, la quasi-totalité des Italiens (94 %) soutient les strictes mesures de confinement prises par le gouvernement.
Mais, malgré toutes ces mesures, 4207 nouveaux cas ont été détectés ce mercredi 18 mars dans la botte. Des chiffres alarmants qui devraient encore grossir ce jeudi en début de soirée lorsque le bilan sera communiqué. Dans les hôpitaux du pays, la situation devient alarmante.