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Covid-19 dans le monde : état d’urgence envisagé à Tokyo, les rassemblements limités en Corée du Sud

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L’Asie du Nord-Est est en proie à une résurgence de l’épidémie. Pour la première fois, le Japon a recensé plus de 4 000 contaminations en une journée.

Les campagnes de vaccination continuent de se déployer – souvent avec une certaine lenteur – un peu partout dans le monde. Mais la grande majorité de la planète reste confrontée à une vague de propagation du coronavirus difficile à endiguer. Des mesures de reconfinement sont prises dans de nombreux pays.

La pandémie a fait au moins 1 835 824 morts dans le monde pour plus de 84,5 millions de personnes contaminées, selon un bilan établi par l’Agence France-Presse (AFP) dimanche 3 janvier, d’après des chiffres officiels. Les Etats-Unis sont le pays le plus touché tant en nombre de morts que de cas, avec 351 452 décès pour plus de 20,6 millions de cas. Suivent le Brésil (196 018 morts) et l’Inde (149 435 morts).

  • Un nouvel état d’urgence envisagé à Tokyo

Le premier ministre japonais, Yoshihide Suga, a annoncé lundi que son gouvernement « envisageait » un nouvel état d’urgence dans la région du Grand Tokyo en raison de la recrudescence des contaminations, jugeant la situation sanitaire du pays « très sévère ». Le dirigeant japonais a également dit espérer que la campagne de vaccination pourrait commencer dès la fin février, précisant lors d’une conférence de presse qu’il serait parmi les premiers à recevoir l’injection.

Une troisième vague de Covid-19 fragilise le gouvernement japonais

Le Japon – relativement épargné par la pandémie comparé à beaucoup d’autres pays, avec quelque 240 000 infections et moins de 3 600 morts – subit depuis novembre une forte hausse des contaminations, dépassant pour la première fois jeudi les 4 000 nouveaux cas en vingt-quatre heures.

Le premier ministre a cependant réaffirmé l’engagement du Japon à organiser les Jeux olympiques de Tokyo (reportés d’un an, à l’été 2021, à cause de la pandémie), répétant que leur tenue serait « une preuve que l’humanité a vaincu le virus ».

  • La Corée du Sud restreint les rassemblements

La limitation des rassemblements privés en vigueur à Séoul a été prolongée dans la capitale et étendue à l’ensemble de la Corée du Sud, a annoncé lundi le gouvernement, alors qu’une hausse des nouvelles infections quotidiennes a été constatée.

Les rassemblements de plus de quatre personnes sont interdits à Séoul et sa périphérie depuis le 23 décembre. Cette mesure devait initialement prendre fin le 3 janvier, mais a été prolongée, de même que de strictes règles de distanciation physique visant notamment les restaurants, les églises ou encore les stations de ski. Une campagne nationale de vaccination devrait débuter en février.

  • Le Royaume-Uni commence à administrer le vaccin d’AstraZeneca

Le Royaume-Uni est devenu lundi le premier pays à administrer à sa population le vaccin du laboratoire britannique AstraZeneca et de l’université d’Oxford contre le Covid-19, tout en envisageant un nouveau tour de vis sévère pour freiner l’aggravation de l’épidémie.

Les hôpitaux anglais au bord de la saturation

Le vaccin d’AstraZeneca-Oxford est moins coûteux, plus facile à stocker et donc plus adapté à une campagne d’immunisation à grande échelle que ceux de ses concurrents Moderna et Pfizer-BioNTech, déjà approuvés et distribués dans plusieurs pays, notamment aux Etats-Unis.

Les autorités britanniques ont commandé 100 millions de doses du vaccin d’AstraZeneca-Oxford, dont 520 000 sont prêtes lundi, selon le ministère de la santé. En Angleterre, des centaines de nouveaux centres de vaccination doivent ouvrir cette semaine, qui s’ajouteront aux 730 déjà en place.

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Invasion russe : le chef de la diplomatie ukrainienne à Dakar en octobre

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Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba, est attendu à Dakar les 3 et 4 octobre prochain. D’après Le Quotidien, qui donne l’information, il sera reçu par son homologue sénégalaise, Aïssata Tall Sall, et le Président Macky Sall.

Le journal souligne qu’à travers ce déplacement au Sénégal, qui assure la présidence de l’Union africaine, Kiev cherche à élargir son cercle d’amis dans ce contexte d’invasion russe et, surtout, à établir des rapports solides avec les pays du continent.

«Je suis convaincu que le Président Macky Sall peut jouer un rôle important en tant que président en exercice de l’Union africaine», avait déclaré Dmytro Kuleba, en juin dernier, dans un entretien avec le journal Le Quotidien.

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Iran: au moins 76 personnes tuées dans la répression des manifestations selon une ONG

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Au moins 76 personnes ont été tuées en Iran dans la répression des manifestations déclenchées il y a dix jours par la mort d’une jeune femme détenue par la police des mœurs, a indiqué lundi une ONG. 

Selon l’ONG Iran Human Rights (IHR), basée à Oslo, « au moins 76 personnes ont été tuées dans les manifestations » dont « six femmes et quatre enfants », dans 14 provinces du pays. L’IHR a affirmé avoir obtenu des « vidéos et des certificats de décès confirmant des tirs à balles réelles sur des manifestants ».

Les protestations ont éclaté le 16 septembre après le décès à l’hôpital de Mahsa Amini, une jeune Iranienne de 22 ans, arrêtée trois jours auparavant à Téhéran pour non-respect du code vestimentaire strict pour les femmes en République islamique d’Iran. Depuis, les Iraniens descendent chaque soir dans la rue à Téhéran et ailleurs dans le pays. Les autorités iraniennes ont elles jusque-là donné un bilan de 41 morts incluant manifestants et forces de l’ordre. Elles ont aussi annoncé l’arrestation de plus de 1 200 manifestants. 

Tirs à balles réelles

Ce lundi soir, les protestations ont repris avec les mêmes slogans de « Mort au dictateur » dans la capitale et dans d’autres villes, selon des témoins. À Tabriz dans le nord-ouest, une vidéo diffusée par l’IHR a montré des policiers tirant du gaz lacrymogène contre les manifestants. Le bruit des tirs de balles y est en outre entendu.

Selon de récentes vidéos publiées par l’AFP, la police anti-émeute a, lors des protestations, frappé des manifestants à coups de matraque et des étudiants ont déchiré de grandes photos du guide suprême Ali Khamenei et de son prédécesseur, l’imam Khomeiny. Et d’après des groupes de défense des droits humains, elle a aussi tiré des plombs et à balles réelles sur les protestataires qui ont lancé des pierres, incendié des voitures de police et mis le feu à des bâtiments publics. D’autres images ont montré des femmes enlevant et incendiant leurs voiles ou se coupant symboliquement les cheveux, encouragées par la foule, dans plusieurs villes.

Outre les plus de 1 200 arrestations par les autorités, le Comité pour la protection des journalistes a fait état lundi de l’arrestation de 20 journalistes iraniens depuis le 16 septembre.

L’UE dénonce l’usage « généralisé et disproportionné de la force »

Face à la répression, l’Union européenne a dénoncé l’usage « généralisé et disproportionné de la force ». Condamnant la « répression brutale » de la contestation par Téhéran, la France a indiqué lundi soir qu’elle examinait avec ses partenaires européens « les options disponibles en réaction à ces nouvelles atteintes massives aux droits des femmes et aux droits de l’homme en Iran ».

Le président américain Joe Biden a, lui aussi, dénoncé la répression des manifestations, se disant solidaire des « femmes courageuses d’Iran ». Le Canada a décidé d’imposer des sanctions contre une dizaine de responsables iraniens et d’entités dont la police des mœurs. Et Berlin a appelé l’Iran à « ne pas recourir à la violence » contre les manifestants.

Mais les autorités iraniennes restent fermes. Samedi, le président conservateur Ebrahim Raïssi a appelé les forces de l’ordre à agir contre les manifestants, qualifiés « d’émeutiers ». Après lui, le chef du pouvoir judiciaire, Gholamhossein Mohseni Ejei, a exclu toute « indulgence » envers les instigateurs des « émeutes ».

RFI

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RDC: Kinshasa confrontée à la résurgence d’attaques des «kulunas»

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La terreur règne dans plusieurs communes de Kinshasa à la suite de la résurgence des attaques des « kulunas », criminels qui amputent des membres, tuent, rackettent et volent des biens, le jour comme la nuit. Les autorités assurent que la situation est sous contrôle, mais la flambée des cas inquiète la société civile. Les députés dénoncent un vide sécuritaire dans la capitale.

Le cas le plus récent des attaques des « kulunas » est celui d’un policier tué durant le week-end du 24-25 septembre à coups de machettes dans la commune de Kimbanseke, la plus peuplée des 24 communes de la capitale Kinshasa. Le député provincial Erick Bukula est excédé :

« La police n’arrive plus à contenir le phénomène. Il y a des  » kulunas  » qui abattent, tranchent la main ou la tête de telle ou telle personne, qui blessent même des policiers. Ils sont devenus comme des milices pour des règlements des comptes. »

La police fait, selon lui, face à plusieurs problèmes, dont des effectifs réduits, mais pas seulement : « Dans plusieurs communes, comme dans la commune de Limete par exemple, avec 14 quartiers, vous serez étonnés de savoir qu’il y a moins de quatre sous-commissariats. Dans ces commissariats, vous ne trouverez que trois ou quatre policiers, soit un seul qui a une arme à feu. Donc, il y a un problème d’effectifs, d’équipements et de recrutement des policiers. Le gouvernement national devrait financer la police de Kinshasa en ce qui concerne la sécurité. »

Le chef de la police de Kinshasa, Sylvano Kasongo, assure que la situation est sous contrôle grâce aux opérations de bouclage et des patrouilles de routine. Mais il attend une plus grande collaboration :

« Nous ne sommes pas débordés ni dépassés. Il y a des mesures que nous allons prendre pour endiguer le phénomène. La difficulté, c’est la collaboration de la population, parce que ces  » kulunas  » ne sont pas des extra-terrestres. Ils habitent dans des maisons, des parcelles, ils ont des parents et tout ça. J’appelle la population à collaborer toujours, pour charger les  » kulunas  » pour que ces gens puissent être condamnés par la justice. Nous avons installés des boîtes aux lettres anonymes dans chaque commune pour que les populations se sentent à l’aise de venir dénoncer. »

Des milliers de « kulunas » ont été mis aux arrêts depuis le début de l’année par la police. Certains ont été envoyés au service national pour leur rééducation, tandis que d’autres ont été déférés devant la justice.

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