Un peu d’espoir quant à l’épidémie de coronavirus émerge en Europe, le continent qui recense le plus de morts, mais qui pourrait voir ses chiffres refluer, tandis que les Etats-Unis s’attendent à une semaine extrêmement difficile, de l’aveu du président Donald Trump.
La pandémie a fait au moins 68.125 morts dans le monde depuis son apparition en décembre en Chine, pour près de 1.245.000 cas recensés, d’après un bilan établi par l’AFP dimanche soir.
L’un d’eux est le Premier ministre britannique Boris Johnson. Dix jours après avoir été testé positif, il a été hospitalisé dimanche. « Mesure de précaution », ont assuré ses services: il reste aux commandes. Le chef de gouvernement conservateur « continue de présenter des symptômes persistants du coronavirus », cependant.
Des signes encourageants apparaissent, timidement, en Europe, où ont été dénombrés plus de 70% des décès causés par la maladie, selon les sources officielles.
En Italie, « la courbe a commencé sa descente », constatait dimanche le patron de l’Institut supérieur de la Santé, Silvio Brusaferro.
La solidarité s’organise comme elle peut, avec de la nourriture passée de balcon en balcon dans les quartiers pauvres de Naples.
En Espagne, « la pression diminue » grâce à « une certaine décrue » des hospitalisations et admissions en soins intensifs, s’est félicitée Maria José Sierra, du Centre d’alertes sanitaires. Mais le pays, après plus de 12.000 morts, étudie « très sérieusement » l’idée d’imposer le masque pour sortir de chez soi.
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