Les experts de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont enfin entamé ce vendredi à Wuhan (centre de la Chine) leur enquête de terrain sur l’origine du coronavirus, qui doit les conduire sur des sites sensibles.
sortis jeudi de 14 jours de quarantaine, les experts de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont enfin entamé à Wuhan (Chine) leur enquête de terrain sur l’origine de la pandémie, qui doit les mener notamment sur des sites sensibles.
L’OMS a confirmé jeudi que la dizaine d’enquêteurs irait bien au désormais célèbre Institut de virologie de Wuhan équipé de laboratoires P3 et P4 de haute sécurité qui manipulait notamment des coronavirus.
Dès le début de la pandémie, l’établissement a fait l’objet d’hypothèses, reprises par l’administration de l’ex-président américain Donald Trump, selon lesquelles le virus aurait pu s’en échapper avant de contaminer la planète.
« Je veux souligner que cette coopération et ces échanges entre experts internationaux de l’OMS et experts chinois sont l’un des volets de la recherche mondiale sur l’origine du coronavirus. Ce n’est pas une enquête », a-t-il déclaré devant la presse.
Cette mission, qui devrait encore durer quelques semaines, se déroule par ailleurs dans un climat de tensions sino-américaines.
Les Etats-Unis ont réclamé cette semaine une enquête « claire et poussée », soulignant qu’ils allaient évaluer sa « crédibilité » une fois terminée. La Chine a rejeté jeudi toute « ingérence politique » dans cette visite scientifique.
L’OMS souligne depuis plusieurs semaines que l’enquête menée à Wuhan n’est pas destinée à trouver un pays ou une autorité « coupable », mais à « comprendre ce qui s’est passé pour éviter que cela ne se répète à l’avenir ».
La Chine a fait état de 4.636 morts depuis le début de la pandémie. Seuls deux ont été enregistrés depuis mi-mai. Un chiffre en net contraste avec les plus de 2,1 millions recensés dans le monde.
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