15 cas il y a un mois… 160.000 aujourd’hui… L’Amérique de Donald Trump est désormais le pays qui compte officiellement le plus de personnes infectées par le Covid-19.
« Les États-Unis frappés au cœur », lance Le Figaro en première page. « Recroquevillée chez elle, frontières fermées à double tour, l’Amérique se débat avec le Covid-19 sans plus de réponses que les autres, commente le journal. L’immensité du pays et sa structure fédérale risquent même de compliquer l’endiguement d’une épidémie qui se répand encore plus vite qu’ailleurs. Et, à force de tergiverser, Donald Trump donne le tournis, s’exclame le journal : il n’a renoncé dimanche à ‘chevaucher l’épidémie comme un cow-boy’ que devant le spectre de ‘deux millions de morts’, un chiffre répété seize fois en conférence de presse. Ses conseillers espèrent que la prolongation des consignes de ‘distanciation sociale’ jusqu’à fin avril limitera le nombre de victimes ‘entre 100.000 et 200.000’. (…) Il faut croire que nous sommes tous égaux devant le coronavirus, poursuit Le Figaro, car la première puissance économique et militaire de la planète n’apparaît pas mieux préparée que le reste du monde. Elle semble même particulièrement vulnérable en raison de son organisation sociale profondément inégalitaire. Avec le système de santé privatisé le plus cher du monde, les États-Unis comptent moins d’hôpitaux et de médecins par habitant que la plupart des pays développés. À côté de cliniques et de laboratoires de pointe, un tiers des Américains renoncent à se soigner faute d’argent. »
New-York en première ligne
La situation est particulièrement critique à New-York… « New York assommé », s’exclame Le Parisien. « Avec 40.000 cas déclarés et 1.000 décès, Big Apple est devenue l’épicentre de l’épidémie aux États-Unis. Les rues sont désertes et des hôpitaux sont improvisés. (…) Rares sont les passants qui s’aventurent dans les rues, relate Le Parisien. Ici, pas besoin d’attestation de déplacement mais il faut respecter 2 m de distance avec les autres piétons, sinon la police peut intervenir. L’incessant concert de klaxons, si emblématique de la ville, s’est tu lui aussi. On n’entend plus que les sirènes des ambulances qui dévalent des avenues désertes à toute heure du jour et de la nuit. »