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International

Coronavirus: le point sur la pandémie dans le monde

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Nouvelles mesures, nouveaux bilans et faits marquants : un point sur les dernières évolutions de la pandémie de Covid-19 dans le monde.

L’OMS à l’Institut de virologie de Wuhan –

L’Institut de virologie de Wuhan (centre de la Chine), cible de conjectures – alimentées, entre autres, par l’administration de Donald Trump – selon lesquelles il a laissé s’échapper le coronavirus dans la nature, a reçu mercredi la visite des experts de l’Organisation mondiale de la santé, qui enquêtent sur les origines de la pandémie.

Un des experts a jugé « très peu probable » que cette mission très courte apporte « des réponses définitives à la question ».

Recherche d’un vaccin contre les variants –

Le laboratoire pharmaceutique britannique GSK et son concurrent allemand CureVac s’unissent pour mettre au point un vaccin à ARN messager contre les nouveaux variants du coronavirus, avec l’espoir d’être prêts pour 2022.

– Le Royaume-Uni conforté par une étude –

Contestée par ses voisins européens, la stratégie vaccinale du Royaume-Uni contre le coronavirus a été confortée mercredi par une étude montrant l’efficacité du vaccin d’AstraZeneca/Oxford dès la première dose pour protéger de la maladie et freiner sa transmission.

L’université d’Oxford a par ailleurs annoncé lancer une étude pour déterminer si combiner deux doses de différents vaccins chez un même patient reste efficace.

Israël: doutes sur l’immunité collective –

La campagne de vaccination en Israël, très en avance sur le reste du monde, montre que le vaccin réduit de manière significative le risque d’être contaminé par le Covid mais ne permet pas de tirer de conclusions sur l’immunité collective, selon des experts.

France et Allemagne ouvertes au vaccin russe

Spoutnik V, le vaccin russe contre le Covid-19, pourra être distribué en France s’il « correspond aux exigences » scientifiques européennes, a déclaré le gouvernement français. L’Allemagne et l’Espagne ont exprimé la même position, tandis que la Russie, qui veut augmenter la production de son vaccin à l’étranger, a contacté le laboratoire allemand IDT pour le produire en Europe.

En Amérique latine, vaccins chinois, russe et indien

La Colombie a approuvé mercredi le vaccin chinois Sinovac et le Nicaragua le russe Spoutnik V. Le Brésil quant à lui compte boucler vendredi l’achat de 30 millions de Spoutnik V et de l’indien Covaxin.

Interrogations sur le vaccin d’AstraZeneca –

L’agence suisse du médicament a estimé mercredi que des études supplémentaires étaient nécessaires avant d’autoriser le vaccin d’AstraZeneca.

La Belgique a de son côté décidé de ne pas l’administrer pour l’instant aux personnes de plus de 55 ans, faute de données suffisantes sur son efficacité dans cette tranche d’âge.

Effondrement du trafic mondial aérien en 2020

Le nombre des passagers transportés par des compagnies aériennes dans le monde s’est effondré de 66% en 2020 par rapport à 2019, une évolution sans précédent due à la pandémie, a annoncé mercredi l’Association internationale du transport aérien (Iata).

Plus de 2,25 millions de morts –

La pandémie a fait au moins 2,25 millions de morts dans le monde depuis fin décembre 2019, selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources officielles mercredi.

Les Etats-Unis sont le pays le plus touché avec 450.273 morts, suivis par le Brésil (227.563), le Mexique (159.533), l’Inde (154.596) et le Royaume-Uni (108.013).

L’Espagne, qui compte 47 millions d’habitants et qui est l’un des pays d’Europe les plus touchés, a dépassé mercredi les 60.000 décès.

Le nombre des victimes à l’échelle mondiale est globalement sous-évalué. Il se fonde sur les bilans quotidiens des autorités nationales de santé.

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Invasion russe : le chef de la diplomatie ukrainienne à Dakar en octobre

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Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba, est attendu à Dakar les 3 et 4 octobre prochain. D’après Le Quotidien, qui donne l’information, il sera reçu par son homologue sénégalaise, Aïssata Tall Sall, et le Président Macky Sall.

Le journal souligne qu’à travers ce déplacement au Sénégal, qui assure la présidence de l’Union africaine, Kiev cherche à élargir son cercle d’amis dans ce contexte d’invasion russe et, surtout, à établir des rapports solides avec les pays du continent.

«Je suis convaincu que le Président Macky Sall peut jouer un rôle important en tant que président en exercice de l’Union africaine», avait déclaré Dmytro Kuleba, en juin dernier, dans un entretien avec le journal Le Quotidien.

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Iran: au moins 76 personnes tuées dans la répression des manifestations selon une ONG

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Au moins 76 personnes ont été tuées en Iran dans la répression des manifestations déclenchées il y a dix jours par la mort d’une jeune femme détenue par la police des mœurs, a indiqué lundi une ONG. 

Selon l’ONG Iran Human Rights (IHR), basée à Oslo, « au moins 76 personnes ont été tuées dans les manifestations » dont « six femmes et quatre enfants », dans 14 provinces du pays. L’IHR a affirmé avoir obtenu des « vidéos et des certificats de décès confirmant des tirs à balles réelles sur des manifestants ».

Les protestations ont éclaté le 16 septembre après le décès à l’hôpital de Mahsa Amini, une jeune Iranienne de 22 ans, arrêtée trois jours auparavant à Téhéran pour non-respect du code vestimentaire strict pour les femmes en République islamique d’Iran. Depuis, les Iraniens descendent chaque soir dans la rue à Téhéran et ailleurs dans le pays. Les autorités iraniennes ont elles jusque-là donné un bilan de 41 morts incluant manifestants et forces de l’ordre. Elles ont aussi annoncé l’arrestation de plus de 1 200 manifestants. 

Tirs à balles réelles

Ce lundi soir, les protestations ont repris avec les mêmes slogans de « Mort au dictateur » dans la capitale et dans d’autres villes, selon des témoins. À Tabriz dans le nord-ouest, une vidéo diffusée par l’IHR a montré des policiers tirant du gaz lacrymogène contre les manifestants. Le bruit des tirs de balles y est en outre entendu.

Selon de récentes vidéos publiées par l’AFP, la police anti-émeute a, lors des protestations, frappé des manifestants à coups de matraque et des étudiants ont déchiré de grandes photos du guide suprême Ali Khamenei et de son prédécesseur, l’imam Khomeiny. Et d’après des groupes de défense des droits humains, elle a aussi tiré des plombs et à balles réelles sur les protestataires qui ont lancé des pierres, incendié des voitures de police et mis le feu à des bâtiments publics. D’autres images ont montré des femmes enlevant et incendiant leurs voiles ou se coupant symboliquement les cheveux, encouragées par la foule, dans plusieurs villes.

Outre les plus de 1 200 arrestations par les autorités, le Comité pour la protection des journalistes a fait état lundi de l’arrestation de 20 journalistes iraniens depuis le 16 septembre.

L’UE dénonce l’usage « généralisé et disproportionné de la force »

Face à la répression, l’Union européenne a dénoncé l’usage « généralisé et disproportionné de la force ». Condamnant la « répression brutale » de la contestation par Téhéran, la France a indiqué lundi soir qu’elle examinait avec ses partenaires européens « les options disponibles en réaction à ces nouvelles atteintes massives aux droits des femmes et aux droits de l’homme en Iran ».

Le président américain Joe Biden a, lui aussi, dénoncé la répression des manifestations, se disant solidaire des « femmes courageuses d’Iran ». Le Canada a décidé d’imposer des sanctions contre une dizaine de responsables iraniens et d’entités dont la police des mœurs. Et Berlin a appelé l’Iran à « ne pas recourir à la violence » contre les manifestants.

Mais les autorités iraniennes restent fermes. Samedi, le président conservateur Ebrahim Raïssi a appelé les forces de l’ordre à agir contre les manifestants, qualifiés « d’émeutiers ». Après lui, le chef du pouvoir judiciaire, Gholamhossein Mohseni Ejei, a exclu toute « indulgence » envers les instigateurs des « émeutes ».

RFI

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RDC: Kinshasa confrontée à la résurgence d’attaques des «kulunas»

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La terreur règne dans plusieurs communes de Kinshasa à la suite de la résurgence des attaques des « kulunas », criminels qui amputent des membres, tuent, rackettent et volent des biens, le jour comme la nuit. Les autorités assurent que la situation est sous contrôle, mais la flambée des cas inquiète la société civile. Les députés dénoncent un vide sécuritaire dans la capitale.

Le cas le plus récent des attaques des « kulunas » est celui d’un policier tué durant le week-end du 24-25 septembre à coups de machettes dans la commune de Kimbanseke, la plus peuplée des 24 communes de la capitale Kinshasa. Le député provincial Erick Bukula est excédé :

« La police n’arrive plus à contenir le phénomène. Il y a des  » kulunas  » qui abattent, tranchent la main ou la tête de telle ou telle personne, qui blessent même des policiers. Ils sont devenus comme des milices pour des règlements des comptes. »

La police fait, selon lui, face à plusieurs problèmes, dont des effectifs réduits, mais pas seulement : « Dans plusieurs communes, comme dans la commune de Limete par exemple, avec 14 quartiers, vous serez étonnés de savoir qu’il y a moins de quatre sous-commissariats. Dans ces commissariats, vous ne trouverez que trois ou quatre policiers, soit un seul qui a une arme à feu. Donc, il y a un problème d’effectifs, d’équipements et de recrutement des policiers. Le gouvernement national devrait financer la police de Kinshasa en ce qui concerne la sécurité. »

Le chef de la police de Kinshasa, Sylvano Kasongo, assure que la situation est sous contrôle grâce aux opérations de bouclage et des patrouilles de routine. Mais il attend une plus grande collaboration :

« Nous ne sommes pas débordés ni dépassés. Il y a des mesures que nous allons prendre pour endiguer le phénomène. La difficulté, c’est la collaboration de la population, parce que ces  » kulunas  » ne sont pas des extra-terrestres. Ils habitent dans des maisons, des parcelles, ils ont des parents et tout ça. J’appelle la population à collaborer toujours, pour charger les  » kulunas  » pour que ces gens puissent être condamnés par la justice. Nous avons installés des boîtes aux lettres anonymes dans chaque commune pour que les populations se sentent à l’aise de venir dénoncer. »

Des milliers de « kulunas » ont été mis aux arrêts depuis le début de l’année par la police. Certains ont été envoyés au service national pour leur rééducation, tandis que d’autres ont été déférés devant la justice.

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