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Contribution: réflexions sur la problématique de l’emploi des jeunes suite au discours du Président de la République

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Nous pensons que la problématique de l’emploi des jeunes est un sujet qui doit être analysé de manière très profonde, car elle englobe beaucoup de facteurs et des solutions peuvent être trouvées si toutes les niches sont exploitées.
Même si l’État du Sénégal a consacré d’importants moyens financiers et mis en place des programmes et institutions pour pallier à fléau, force est de constater que la demande d’emploi demeure très forte du fait de l’évolution démographique et de la proportion que représentent les jeunes dans la population active du Sénégal mais également du nombre pléthorique de titulaires de diplômes [demandeurs d’emploi] qui débarquent sur le marché du travail chaque année.
Nous avons accueilli avec beaucoup de satisfaction l’annonce, par le président de la République, de l’idée de création d’une structure « Pôle Emploi Sénégal » qui à notre avis manque (ou faisait défaut) dans l’arsenal des dispositifs pour l’appui à la création d’emplois au Sénégal. Bien que l’ANPEJ joue un peu ce rôle, ses prérogatives sont limitées et il faut une structure beaucoup plus puissante et autonome dotée de moyens humains, techniques et financiers.
En effet, la création de cette institution vient à son heure. Elle doit être le pivot dans la promotion et la création de l’emploi.
Les institutions existantes ont leur place dans le dispositif. Cependant, elles gagneraient tout de même à harmoniser leur intervention dans la chaine de valeur afin de se positionner chacune dans un segment bien déterminé et ainsi contribuer à corriger chacune en ce qui la concerne une faille précise et identifiée du système. Il est regrettable de constater que leurs interventions ne sont pas articulées de sortes à dispenser des services complémentaires.
À l’état actuel du processus de développement, l’État du Sénégal doit pouvoir compter sur des instruments solides, locomotives de croissance et de pérennisation. Ainsi, les structures de financement (crédit, garantie, capital, recouvrement) et les structures d’accompagnement non financiers (formation, formalisation, orientation, ) doivent être organisées en pool avec une tête de file forte qui puisse définir une stratégie globale et fédérer toutes les actions à mener dans son périmètre d’intervention.

NOUVELLE INSTITUTION POLE EMPLOI

MISSIONS

ACCUEIL, CONSEIL, ORIENTATION, PLACEMENT, SUIVI

QUELQUES PROPOSITIONS

  • Toutes les structures destinées aux jeunes (financement, accompagnement en entrepreneuriat, Garantie, structuration, formation) doivent travailler en parfaite collaboration avec cette institution et de manière très agile et connectée.
  • Tous les programmes destinés aux jeunes doivent être diffusés au niveau de l’institution et les informations doivent être disponibles.
  • Toutes les entreprises qui ont signé la convention État – Employeur doivent avoir un compte au niveau de cette institution. Ce compte peut être administré par la Direction RH de l’entreprise signataire de la convention.
  • Toutes les entreprises réalisant un chiffre d’affaires supérieur ou égal à [seuil à définir] doivent obligatoirement avoir un compte au niveau de cette institution.
  • L’Etat pourrait revoir les modalités de la mise en œuvre de la convention Etat-Employeur et les rendre beaucoup plus souples et plus avantageuses [ou accessibles].
  • Les entreprises qui procéderont à un certain nombre de recrutements [seuil à définir] via l’institution pourront bénéficier de certains avantages fiscaux notamment en ce qui concernent l’impôt sur le revenu des personnes physiques, la Contribution forfaitaire à la charge de l’employeur etc.
  • Les Organisation patronales aussi doivent être des partenaires privilégiés de cette institution en contre partie des avantages qu’elles reçoivent. Elles doivent s’engager à recruter chaque année un nombre important de jeunes au sein de cette institution. (méthode et organisation à voir) synergie avec la loi sur le contenu local.
  • L’institution doit collaborer avec les chambres de commerces et d’artisans et les chambres de métiers.
  • Chaque entreprise inscrite au niveau de la direction de l’emploi et l’inspection du travail doit avoir un compte au niveau de cette institution POLE EMPLOI SÉNÉGAL. En contrepartie, l’État pourrait mettre à leur disposition des subventions et/ou exonérations d’impôts et taxes pour celles qui recruteront au niveau de ladite institution.
  • Les centres de formation qui seront construits dans les 45 départements du Sénégal doivent réorienter après la fin des formations l’ensemble des jeunes formés vers cette institution pour leur suivi et l’aide à l’insertion et l’auto emploi.
    Car il faudrait nécessairement un suivi post-formation par l’accompagnement dans la recherche d’emploi et le conseil.
  • Toute entreprise bénéficiant d’une aide, subvention, garantie ou financement de l’État doit prendre en compte dans son plan de recrutement (pourcentage à définir au sein de l’institution pôle emploi. Le recrutement du top management pourrait être laissé libre vu sa complexité.
    -Toute entreprise bénéficiant d’un marché public d’un certain montant (à partir des appels d’offres seuil à définir) doivent recruter pour les besoins de l’exécution du ou des marchés en dehors du top management au sein de cette institution si les profils recherchés y sont disponibles.
  • Pour promouvoir l’emploi des jeunes dans les régions ou pôle de région, faire une discrimination positive dans l’octroi des marchés publics dans les régions pour favoriser la création d’entreprises dans les régions favorisant ainsi la création d’emploi au niveau régional. Cela permettra de lutter contre l’exode rural, mais aussi pour les régions et collectivités d’avoir plus de ressources et stimuler l’économie locale.

Antennes régionales

Dans un premier temps, il faudra voir dans quelles mesures disposer d’une antenne dans toutes les régions du Sénégal. Certaines agences de l’État intervenant dans l’appui aux jeunes sont déjà présentes dans quelques régions. Leurs antennes peuvent être mises à profit et servir dans un premier temps de local pour le guichet unique à mettre en place. On y retrouvera les agences et services concernant l’emploi, la formation, le financement et l’accompagnement des jeunes. Les activités au niveau des différentes antennes se feront sous la coordination de POLE EMPLOI Sénégal.

Guichet unique

À l’instar des antennes régionales, un système d’information doit être mis en place avec comme administrateur Pôle Emploi Sénégal qui se chargera de fédérer toutes les demandes et de les attribuer. En effet, l’implémentation d’une plateforme performante permettra de regrouper toutes les informations des demandeurs avec leurs besoins spécifiques afin de pouvoir les dispatcher de façon maitrisée vers les services compétents. Le modèle reposerait sur trois principales étapes :
D’abord la centralisation de toutes les demandes reçues au niveau de la même tutelle ;
Ensuite la répartition des demandes au niveau des structures les mieux habilitées à les traiter. A noter qu’un suivi rigoureux devra être appliqué de sorte à disposer à tout temps de l’état de traitement des demandes.
Enfin, les retours d’informations à transmettre à la tutelle qui devra fournir les résultats et les statistiques de l’action globale.

PROGRAMME D’INSERTION DES JEUNES DANS LA FONCTION PUBLIQUE ET LES INSTITUTIONS PARAPUBLIQUES

Cette initiative vise à promouvoir les contrats d’alternance pour les jeunes pendant leur période de formation universitaire, scolaire ou technique.
Les entreprises nationales avec un nombre élevé d’agents tels que le : PAD, la LONASE, le COUD, la POSTE, les AÉROPORTS, la SENELEC, SONES, SEN EAU etc… doivent prévoir dans leurs stratégies de gestion des Ressources Humaines des contrats d’alternance.
Des contrats de vacances (JOB d’été) aussi peuvent être envisagés. Cela permettra aux jeunes Sénégalais âgés entre 18 et 22 ans d’avoir très tôt de découvrir le milieu professionnel et de développer la culture du travail et le respect des institutions publiques. Ce qui développera leur sens du civisme, de la responsabilité, mais aussi une connaissance des institutions étatiques et des entreprises parapubliques.
Ces offres devront figurer sur la plateforme POLE EMPLOI SENEGAL pour plus d’accessibilité et de transparence.
De nombreux avantages sont à envisager du côté de ces structures qui pourront compter sur la fraicheur des jeunes en formation. Il s’agira de ressources humaines à coût réduit et qui permettra aux entreprises de ménager leur personnel qui est, dans certains cas et sur certaines périodes de l’année, moins productif.

OBJECTIF FINAL

Chaque jeune enrôlé dans POLE EMPLOI Sénégal doit en ressortir avec un emploi ou à défaut une formation technique pouvant le rendre opérationnel et augmenter ses chances de trouver un emploi ou de bénéficier des programmes de financement.

Deux Jeunes Sénégalais
MOUHAMED ET JOE

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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