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CONSEQUENCE DE LA PANDEMIE DE COVID-19 : Le FMI relève une perte d’emploi de beaucoup migrants

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Le Fonds Monétaire International (Fmi), estime que dans le sillage de la pandémie, de nombreux travailleurs étrangers ont perdu leur emploi et sont bloqués dans leur pays d’accueil.

D’après le Fmi, la COVID-19 a eu des répercussions plus critiques sur certaines communautés du monde que sur d’autres, le virus a bien plus gravement touché les travailleurs migrants.

« Curieusement peut-être, malgré la sombre expérience vécue par les travailleurs étrangers pendant la pandémie, les envois de fonds  les flux d’argent qu’ils envoient dans leurs pays d’origine  se sont révélés bien souvent résilients. Mais cette tendance pourrait encore s’inverser », mentionne le Fmi. 

Le Fonds monétaire international estime que  la situation difficile dans laquelle se sont trouvés les travailleurs migrants ces derniers mois, a mis en lumière le besoin urgent  aujourd’hui plus que jamais de les aider et d’aider leurs familles dans leur pays d’origine.

La situation critique des travailleurs migrants

« Dans le sillage de la pandémie, de nombreux travailleurs étrangers ont perdu leur emploi et on a rapporté de nombreux cas d’employés récemment licenciés bloqués dans leur pays d’accueil sans avoir les moyens de retourner dans leur pays d’origine », explique le Fmi. 

D’après l’institution internationale, les migrants, dont beaucoup sont sans papiers, sont souvent confrontés à des difficultés plus grandes que les travailleurs locaux lorsqu’ils perdent leur emploi, car ils ont rarement accès aux filets de sécurité sociale ou aux aides financières qui permettent d’amortir les chocs pour leurs homologues locaux.

Le Fmi souligne que c’est le cas en particulier de ceux qui n’ont pas de papiers ou qui ont un permis de travail temporaire.

« Dans le même temps, de nombreux travailleurs migrants ont un accès limité, voire nul, aux soins de santé. Des logements surpeuplés, alliés à de médiocres conditions de travail, les exposent à un risque plus élevé de contracter le virus. Ils peuvent aussi vivre dans la peur de l’expulsion car plusieurs pays ont renforcé les règles d’immigration à la suite de l’épidémie », note le Fmi.

Perspectives des envois de fonds

« Il n’est donc pas surprenant qu’on ait anticipé une chute des envois de fonds due à la pandémie avec l’entrée en récession de pays qui emploient de nombreux travailleurs étrangers. En outre, les centaines de milliers de travailleurs migrants employés dans les grands pays producteurs de pétrole ont également subi les répercussions de la chute des cours du pétrole, qui a pesé sur les perspectives des pays du Conseil de coopération du Golfe et de la Russie », explique le Fonds monétaire international.

Les fonds envoyés par les migrants sont une source cruciale de financement extérieur. Dans 57 pays, ils représentaient plus de 5 % du PIB l’an dernier et ils étaient le plus souvent destinés à des ménages à faibles revenus. Dans le contexte de la crise sanitaire en cours, ces ménages ont un besoin urgent de ce revenu.

Le Fmi précise qu’en avril, la Banque mondiale a estimé que les envois de fonds baisseraient de 20 % dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire. Et ces prévisions sont à peu près conformes aux projections dérivées de l’application de l’élasticité des envois de fonds à la croissance, observée durant la crise financière mondiale de 2008, aux prévisions de juin 2020 des Perspectives de l’économie mondiale du Fonds monétaire international.

Et le Fmi de rajouter : « Cependant, la croissance était restée assez forte dans les pays en développement à faible revenu pendant la crise financière, si bien que le besoin de fonds envoyés dans les pays bénéficiaires par les travailleurs à l’étranger n’était pas aussi pressant qu’aujourd’hui ».

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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