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Congo-B: dix ans après l’explosion de Mpila, de nombreux sinistrés attendent toujours l’aide promise

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Dix ans après l’explosion de Mpila, de nombreux sinistrés attendent réparations. Le 4 mars 2012, le quartier Mpila à l’est de Brazzaville était soufflé par des explosions qui ont fait près de 300 morts, plus de 3 000 blessés dont 114 invalides, et 17 000 sans-abris dont la plupart n’ont toujours pas trouvé un logement décent.

Paul est un sinistré de Mpila. Avant l’explosion, il vivait avec sa famille dans une maison de plusieurs pièces. Il n’en reste qu’un pan de mur lézardé où sont accrochées des cornes de buffles. Depuis, il a bâti un hangar pour abriter les siens : « Ça fait quand même mal, dit-il. On est obligés de rester (dans ces conditions) jusqu’à la réparation. C’est déplorable parce que lorsqu’il y a des intempéries, ça suinte un peu partout. On n’est pas habitués. Je suis venu à Brazzaville en 1969 et je n’avais jamais connu un hangar. Je l’ai connu juste après le 4 mars 2021. C’est compliqué », se plaint ce chef de famille.

Pas de toiture, ni porte, ni fenêtre

Le hangar de Paul est au pied de la maison d’un niveau appartenant à un voisin. Sans toiture, ni porte, ni fenêtre, cette bâtisse détruite par les explosions ressemble à la plupart des maisons du quartier qui attendent d’être réparées. Défenseur des droits de l’homme, Trésor Nzila pense que l’État a trop traîné pour reloger dignement les sinistrés de Mpila : « Dix ans après, le gouvernement congolais est incapable de trouver une réponse durable et satisfaisante à la situation du 4 mars. Nous comprenons que les priorités sont ailleurs », dénonce-t-il.

Au titre de l’année 2022, l’État a prévu de débourser six milliards de francs CFA, contre un milliard l’an dernier. Une goutte d’eau dans l’océan pour le Collectif des sinistrés qui estime toutes les réparations à 233 milliards. Bruno Ossété préside le Collectif des sinistrés de Mpila, il se bat depuis la catastrophe pour que l’Etat verse ces fonds : « Cela a été pénible. Il y a beaucoup de gens qui ont perdu leur vie parce qu’ils ont perdu en fait leur dignité. Quelqu’un qui s’est retrouvé en train de squatter chez un cousin, chez un ami ne peut pas squatter chez quelqu’un pendant plus de dix ans ! Là, le moral est généralement atteint et ça a été très pénible. Après une discussion assez franche avec le gouvernement, il y a eu des résolutions qui ont donc été prises concernant les six milliards qui avaient été prévus par le gouvernement sur l’année 2022. »

Aller jusqu’au bout du paiement

« Il faut se dire, poursuit Bruno Ossété, qu’il y a autour de 11 000 parcelles impactées, donc les sommes données sont assez dérisoires. Et justice ne sera rendue que lorsqu’on aura payé de manière définitive tout le dossier, parce que quand on paye, là on ne paye pas tout le monde. Donc, il faut plutôt maintenir le rythme de payer pour que l’espoir renaisse et également qu’on aille jusqu’au bout du paiement ». En 2013, six militaires ont été condamnés pour « incendie volontaire et atteinte à la sûreté de l’État ».

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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