Un public très
nombreux, massé aux alentours de la scène du centre culturel de Saint-Louis, a
eu droit, hier, à de belles prestations, à l’occasion du concert d’ouverture de
la dixième édition du Festival Métissons. Le Directeur du centre culturel, Marc
Monsallier, l’initiateur et organisateur principal de ce festival, Jean Michel
Smitch, son proche collaborateur, Christophe Charras (représentant les
partenaires espagnols), Michael Soumah de la Rts, présentateur et partenaire
stratégique et privilégié de Jean Michel, Diadji Gueye, et Babacar Gueye,
membres du staff de Jean Michel, ont accueilli chaleureusement ces nombreux
férus du Jazz et autres invités, qui n’ont pas été avares de leurs cris de joie
et autres salves d’applaudissements.
Cette
année, le festival, en partenariat avec le Spanish Sénégal Fusion, et
l’appui de l’Ambassade d’Espagne à Dakar, de Casa Africa et le Quotidien El
Pais, va prendre un accent espagnol avec deux soirées exceptionnelles de
rencontres musicales entre des artistes sénégalais reconnus (Cheikh Lô et
l’Orchestra Baobab) et des groupes espagnols (Spanish Fusion Band et la
danseuse de famenco Yinka).
La première
prestation du concert d’ouverture a été assurée par les jeunes talents de la
Liane et de l’Aide, qui ont chanté avec brio « la bombe humaine, tu la
tiens entre les mains et le détonateur est près du cœur ». Ces enfants ont
séduit le public et ont cassé la baraque avant l’arrivée du célèbre chanteur
Obree Daman.
Ce dernier
revient à Saint-Louis après trois passages remarqués sur la scène de l’Institut
français. Cette année, il s’est produit pour la première fois sur la scène de
Métissons. Aujourd’hui, il est sans doute, l’artiste émergent le plus
significatif de la scène musicale dakaroise.
Très tôt
initié à la musique par sa mère qui aimait reprendre des chansons
traditionnelles de l’ethnie sérére, il se découvre à l’adolescence, une passion
pour la guitare, un instrument qui l’accompagne presque toujours sur scène.
Après plusieurs tournées, apéros et concerts, à travers le pays, Obree Daman
est arrivé à s’imposer sur la scène urbaine nationale. Très actif, il a
partcipé à divers projets musicaux et artistiques et fait sa première
apparition au cinéma en jouant le rôle de Khalil Gaye dans la série
« Golden ». Inspiré par la musique sud-africaine, il est ouvert à
d’autres sonorités et styles tels que le Rnb, le Jazz et le Reggae, élargissant
ainsi son répertoire pour le grand bonheur du public. Hier, il tenu en haleine
le public du centre culture français de Saint-Louis, en chauffant l’ambiance.
Sa musique a fait danser tout le monde. Même les enfants ont communié avec lui
sur scène, dans la joie et l’allégresse.
Souleymane
Faye, chanteur mythique du non moins mythique groupe sénégalais « Xalam
2 », a clôturé de fort belle manière cette première soirée de Métissons.
Accompagné de son fils Cheikh Ndigueul Fall, chanteur et guitariste, de Rama,
chanteuse et autres jeunes musiciens talentueux, il a chanté « la paix
dans le monde ».
Il a
impressionné le public en installant à côté de lui, sur une chaise, son petit
enfant nommé Macky Sall. De temps à autre, il lui fait de petits câlins entre
deux chansons. Souleymane Faye est un très grand chanteur, atypique. Il parle
en chantant et chante en parlant, en donnant des conseils au public. Sa
prestation est toujours ponctuée d’anecdotes, de métaphores et de paraboles.
C’est un vieux
très sage, discipliné et très sérieux sur scène, qui nous a interprété hier,
« Fo-Keuy-Djeulééty, Aminta Ndiaye, Soguy, Kharit-Mba-Méré-Wo-Ma,
Sa-Digou-Dolé » et plusieurs autres morceaux qui n’ont pas encore fini de
le mettre au devant de la scène musicale sénégalaise et internationale.
Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.
D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».
Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.
Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.
Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie. Mais pour le directeur général de cette structure, cela s’explique par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1, deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.
Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ». S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.
La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.
Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.
L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.
Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.
Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier.
L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité.
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