Les
responsables et membres de l’association des acteurs des cultures urbaines de
saint-Louis, mobilisés derrière leur président Alé Thiam, ont tenu une
Assemblée Générale pour rappeler au maire Mansour Faye, que depuis quelques
temps, leurs préoccupations ne sont pas prises en compte sur le plan culturel
dans la région Nord.
Et
pourtant, cette partie Nord de notre pays, demeure un miroir d’histoires et de
cultures qu’on ne saurait laisser en rade, dans le cadre de son développement.
En effet,
ont-ils précisé, en s’adressant au premier magistrat de la ville tricentenaire,
il y’a une panoplie de problèmes « auxquels nous sommes confrontés et nous
aimerions juste vous inviter à prendre en considération ceux qui sont les plus
urgents, il s’agit notamment du manque d’infrastructures culturelles, à savoir
des lieux où l’on peut organiser des concerts, des salles de danse, des espaces
pour le graffiti du matériel et d’une maison des cultures
urbaines ».
A cela,
ont-ils poursuivi, s’ajoute le problème de subventions annuelles et
« la question relative à l’utilisation de notre studio, qui n’est toujours
pas opérationnel depuis 2016 ».
Par ailleurs,
ont-ils souligné, par la voix de leur président Alé Thiam, ces difficultés ont
même été à l’origine des nombreux problèmes, « qui nous ont empêché
d’organiser cette année notre plus grand événement hip hop Rapandar, qui
contribue efficacement au renforcement de l’économie locale ».
Autant de
raisons pour lesquelles, ils ont invité le maire Mansour Faye à intercéder en
leur faveur auprès de l’Etat et de ses partenaires extérieurs, en vue de leur
permettre de bénéficier, à l’instar de leurs collègues des autres régions de
notre pays, dans les plus brefs délais, d’un projet d’aménagement et
d’équipement d’une grande Maison de la Culture Urbaine. Ce qui permettra du
coup, d’aider les jeunes de Saint-Louis à exprimer leur talent dans de bonnes
conditions et à s’épanouir.