Les
responsables et membres de l’association des acteurs des cultures urbaines de
saint-Louis, mobilisés derrière leur président Alé Thiam, ont tenu une
Assemblée Générale pour rappeler au maire Mansour Faye, que depuis quelques
temps, leurs préoccupations ne sont pas prises en compte sur le plan culturel
dans la région Nord.
Et
pourtant, cette partie Nord de notre pays, demeure un miroir d’histoires et de
cultures qu’on ne saurait laisser en rade, dans le cadre de son développement.
En effet,
ont-ils précisé, en s’adressant au premier magistrat de la ville tricentenaire,
il y’a une panoplie de problèmes « auxquels nous sommes confrontés et nous
aimerions juste vous inviter à prendre en considération ceux qui sont les plus
urgents, il s’agit notamment du manque d’infrastructures culturelles, à savoir
des lieux où l’on peut organiser des concerts, des salles de danse, des espaces
pour le graffiti du matériel et d’une maison des cultures
urbaines ».
A cela,
ont-ils poursuivi, s’ajoute le problème de subventions annuelles et
« la question relative à l’utilisation de notre studio, qui n’est toujours
pas opérationnel depuis 2016 ».
Par ailleurs,
ont-ils souligné, par la voix de leur président Alé Thiam, ces difficultés ont
même été à l’origine des nombreux problèmes, « qui nous ont empêché
d’organiser cette année notre plus grand événement hip hop Rapandar, qui
contribue efficacement au renforcement de l’économie locale ».
Autant de
raisons pour lesquelles, ils ont invité le maire Mansour Faye à intercéder en
leur faveur auprès de l’Etat et de ses partenaires extérieurs, en vue de leur
permettre de bénéficier, à l’instar de leurs collègues des autres régions de
notre pays, dans les plus brefs délais, d’un projet d’aménagement et
d’équipement d’une grande Maison de la Culture Urbaine. Ce qui permettra du
coup, d’aider les jeunes de Saint-Louis à exprimer leur talent dans de bonnes
conditions et à s’épanouir.
Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.
D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».
Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.
Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.
Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie. Mais pour le directeur général de cette structure, cela s’explique par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1, deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.
Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ». S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.
La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.
Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.
L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.
Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.
Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier.
L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité.
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