Selon le
président du Conseil communal de la jeunesse de Saint-Louis, Adama Kâne Diallo,
Alioune Badara Diagne Golbert était une référence, un modèle pour les jeunes de
Saint-Louis.
C’est la
raison pour laquelle, toute la jeunesse de la commune, « par ma voix, rend
un vibrant hommage à cette grande figure de la vie culturelle de la capitale du
Nord ». Il a rappelé que ce monument de la communication a marqué son
temps et les esprits des jeunes citoyens de Saint-Louis, avec son verbe facile
et son amour inconditionnel pour « notre cher Ndar » et les enfants de
la vieille cité.
Il était aussi un avocat de la jeunesse de Saint-Louis, « mais aussi
un défenseur des bonnes mœurs et de la citoyenneté active, il était un fidèle
et digne serviteur des couches démunies ».
Notre regretté Golbert, a-t-il précisé, « nous quitte à un moment
crucial que traverse notre pays, marqué par une lutte acharnée contre
Covid-19 ».
Notre pays, a-t-il poursuivi, vient de perdre l’un de ses fervents
combattants pour la santé, la paix sociale, Alioune Badara Diagne était un
homme de culture qui savait divertir les populations, pour mieux instruire ses
auditeurs avec des expressions comme » Deuk ci Deuk bi Defar Deuk bé ka
guen » ou encore » Coumba Ndar, Samba Ndar ». Bref, il était un
homme d’une dimension exceptionnelle.
Toutes la jeunesse de Saint-Louis, par la voix du président Adama Kâne
Diallo, prie pour le repos éternel de son âme.
« Nous demandons solennellement, aux autorités administratives et
municipales de Saint-Louis, de bien vouloir immortaliser l’œuvre de Golbert, en
baptisant un lieu symbolique de la ville, du nom de cette figure emblématique
du théâtre populaire sénégalais », a-t-il enfin martelé.
Mbagnick
Kharachi Diagne / CHRONIQUES.SN
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