A l’issue d’une session budgétaire houleuse, le projet de budget primitif de l’exercice 2020 de la commune de Louga, qui s’équilibre, en recettes et en dépenses, à près d’1 milliard, 500 millions Cfa, a été finalement adopté par 45 conseillers municipaux qui ont accepté de voter.
Ce budget est en baisse (de 150 millions) par rapport à l’année dernière. Une dizaine de conseillers issus des partis de l’Opposition, ont préféré bouder et quitter la salle de délibérations au moment où se déroulait ce vote.
Ces derniers ont préféré s’abstenir de voter en remettant sur le tapis des problèmes liés à la gestion du premier magistrat de la commune. M. Thiam du parti Rewmi s’est adressé à la presse pour déplorer avec véhémence le fait que la question relative aux problèmes fonciers ne soit pas inscrite à l’ordre du jour.
Il a fait savoir que des parcelles à usage d’habitation ont été attribuées à des militants de l’Apr de manière partisane. Ses explications n’ont fait que dépeindre un tableau sombre de la gestion de l’édile de Louga (un mur de clôture du cimetière à 10 millions Cfa, l’acquisition d’une nacelle élevatrice à 14 millions Cfa, la gestion non transparente du Pacasen, etc).
Cependant, d’autres conseillers municipaux proches du maire Moustapha Diop, ne semblent pas confirmer les propos tenus par leurs collègues de l’Opposition, balayant d’un revers de main toutes ces accusations.
Dame Faye a ainsi précisé que l’ordre du jour de cette session budgétaire a été bien communiqué, « et la question foncière a été inscrite dans les questions diverses, ces conseillers issus de l’Opposition ne travaillent pour l’intérêt général de la commune de Louga, ils ne font que dénigrer, discréditer, agir avec une volonté délibérée de nuire, ce sont des caprices politiques et nous ne les suivrons pas sur ce terrain, ils doivent adopter des attitudes responsables ».
Mbagnick Kharachi Diagne/ CHRONIQUES.SN
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