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Commune de Dodji dans le département de Linguère : un financement de près de 10 milliards Cfa pour l’aménagement de son Domaine agricole communautaire sur une superficie de 2000 ha.

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À l’occasion de la dernière réunion du Crd de Louga, présidée par le Gouverneur Bouya Amar et axée particulièrement sur le démarrage imminent des travaux d’aménagement du Domaine agricole communautaire (Dac) de la commune de Dodji, prévu dans six mois, le maire de cette localité, Demba Bâ, a déclaré, haut et fort, que les fils et ressortissants de cette partie du département de Linguère, auront désormais l’opportunité de ses fixer définitivement dans leur terroir. Grâce à ce projet, ces jeunes n’auront plus la phobie de l’étranger et apprendront à se départir des idées qui les orientent souvent vers l’exode rural et l’émigration clandestine.

Selon M. Bâ, les populations sont déjà très contentes lorsqu’elles ont appris cette bonne nouvelle et elles sont impatientes de voir leurs enfants travailler dans ce Dac de Dodji, « nos bras valides ne vont plus aller à Dakar pour chercher du travail et ne vont plus prendre les bateaux pour rallier les côtes espagnoles, nous rendons un vibrant hommage au président Macky Sall qui a initié ce programme des Dac ».

S’adressant à la presse, le Coordonnateur national du Programme des Dac, Pape Malick Ndour, a précisé que cette rencontre avec les maires, les partenaires techniques et autorités administratives de Louga, a permis d’échanger et de discuter sur les modalités du démarrage du Dac de Dodji dans le Département de Linguère. Il a fait comprendre aux journalistes que « le Dac n’est pas nouveau comme concept chez nous, le financement de celui de Dodji date de deux ans, malgré le démarrage tardif de ses activités, nous avons pris toutes les dispositions pour entamer les travaux dans les plus brefs délais, nous avons pu internaliser les différentes contributions pour finaliser le document d’exécution des travaux ».

                               5000 emplois directs et 10.000 indirects

 A en croire M. Ndour, un délai technique et stratégique de six mois a ainsi été fixé à l’entreprise pour le démarrage effectif des travaux, une superficie de 2000 hectares de terres cultivables a été attribuée au DAC de Dodji, à la suite d’une délibération du Conseil Municipal de cette localité. Parlant des enjeux socioéconomiques du Dac, M. Ndour a souligné que le Dac de Dodji va créer 5000 emplois directs et 10.000 emplois indirects. Le financement global est de 9,5 milliards (sur un financement global national de 59 milliards Cfa).

De l’avis de M. Ndour, la zone sylvo-pastorale ne peut être plus appropriée pour abriter un tel projet. L’intérêt, c’est aussi la diversification des activités qui ne se limitent pas seulement à l’élevage. Des activités relatives à l’agriculture, à la pisciculture et à l’aquaculture, y sont également prévues. C’est une des grandes ambitions du président Macky Sall».

Pape Malick Ndour n’a pas manqué de rappeler que le Programme des Domaines Agricoles Communautaires (Prodac) est une réponse à la problématique de l’emploi, celui des jeunes en particulier.

Le concept se veut procéder d’une double démarche de création de pôles de compétitivités économiques et d’aménagements structurants permettant la mise en valeur de grands domaines allant de 1 000 à 5 000 ha. Il s’agit de véritables agropoles, lieu d’insertion de jeunes ruraux, de diplômés d’écoles de formation (aux métiers de l’agriculture et disciplines connexes), mais également de promoteurs privés désireux d’investir dans le secteur aussi bien dans ses activités de production que dans celles de transformation et de services agricoles. Le Programme des Domaines Agricoles Communautaires va créer plus de trois cent mille emplois. Les activités aquacoles, avicoles, agricoles et la chaine de valeur de la transformation et de la commercialisation qui vont se développer dans les dix domaines, vont permettre la création de véritables pôles économiques.

                                              Crise de l’emploi

Il a précisé que le Sénégal, à l’instar des pays en voie de développement est confronté à une crise de l’emploi qui touche surtout les femmes, les jeunes et les diplômés. En 2011, le pays comptait 461 000 demandeurs d’emplois et 32,0 %  des actifs occupés étaient sous-employés. Les jeunes représentent 36,5% de la population totale active et leur  taux de chômage est de 12,7 %. Face à cette situation, les pouvoirs publics comptent sur le développement du secteur primaire et l’agriculture pour trouver des solutions à ce problème. En effet, quoique le secteur agricole au sens large (agriculture, élevage, forêt et pêche) contribue de façon relativement faible au PIB (de l’ordre de 2,9 %  en 2011)  il octroie pour  54 % de la population, de l’emploi et des revenus. Plusieurs tentatives de relance du gouvernement pour son développement, n’ont pas jusqu’ici abouti à des résultats escomptés. La production agricole ne couvre en moyenne que 52 % des besoins alimentaires de base alors que le secteur devrait jouer le rôle primordial dans la lutte contre l’insécurité alimentaire et la pauvreté.Une analyse approfondie de cette situation a abouti à la prise de conscience que pour booster le secteur, l’Etat devrait adopter un programme permettant entre autres, la réalisation d’infrastructures structurantes et des équipements agricoles tout en facilitant l’accès au financement aux exploitants. L’agrégation de toutes ces compétences, accompagnée d’une bonne politique de création de jeunes entrepreneurs (ses) agricoles est une voie sûre d’augmentation de la productivité et par voie de conséquence, la croissance économique du Pays. C’est dans cette perspective que le président Macky Sall a pris la décision d’initier le Prodac.             

 Mbagnick Kharachi Diagne / CHRONIQUES.SN

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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