Le gouvernement colombien a négocié dimanche avec une partie des manifestants qui secouent le pays depuis plus d’un mois, mais sans mettre fin à une crise qui inquiète l’ONU, après avoir fait au moins 13 morts depuis vendredi et entraîné le déploiement de l’armée à Cali en Colombie.
Le gouvernement du président Ivan Duque et des représentants des manifestants ont repris à Bogota leurs discussions après près d’une semaine de pause, mais sans parvenir à masquer leurs profondes différences.
Après une réunion de dix heures, ils se sont donné rendez-vous mardi, suscitant l’espoir d’un règlement de cette crise qui secoue le pays depuis le 28 avril.
Mais l’issue semble encore lointaine. Le comité de grève a en effet dénoncé dimanche le « silence complice » du gouvernement face à l’usage « démesuré » de la force de la part des forces de l’ordre.
Le gouvernement a répondu de son côté que la seule chose qu’il attend pour s’asseoir et travailler à un accord c’est la « levée des barrages routiers ».