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Code de la publicité : L’appel exige une dernière relecture du texte avant son adoption en conseil des ministres

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L’avant-projet de loi portant code de la publicité inquiète fortement les patrons de la presse en ligne. Dans un communiqué, Ibrahima Lissa Faye et ses camarades poussent un cri de détresse quant aux conséquences futures de ce code dans le secteur des médias en général, la presse en ligne en particulier.

« Ce texte conduit irrémédiablement les médias, qui sont déjà au bord du précipice, vers l’abattoir. Ce texte fait plus l’affaire des agences et autres acteurs de la publicité » selon eux.

L’Association des Éditeurs et Professionnels de la presse en ligne (APPEL) dit avoir fait étudier le texte à ses experts juridique et commercial. Et il en ressort que les médias en ligne seront livrés aux agences pieds et mains liés. « Ils considèrent (experts : Ndlr) qu’il y a des articles qui manifestement confèrent un pouvoir hégémonique aux agences de communication. À preuve, l’avant-dernier alinéa de l’article 12 rend le passage obligatoire par une agence pour commander et diffuser de la publicité dans les médias ».

Une exigence que l’Appel ne saurait accepter au vu, dit-elle, ‘’des pratiques usurières et léonines’’ des agences de Com ‘’tant en termes de commission qu’en solutions de paiement’’. Pour Lissa et compagnie, il ne s’agit ni plus ni moins que d’envoyer la presse à la ‘’guillotine’’ des agences de Com.  D’ailleurs, l’Appel se demande si ce texte a pour but de renforcer un Conseil Supérieur de Régulation de la Publicité (CSRP) ou de mettre la presse sous le joug des agences de communication.

Outre cette disposition, il y a une autre incongrue aux yeux des patrons de presse en ligne : l’obligation faite aux éditeurs et diffuseurs de contractualiser d’abord avec l’annonceur pour tout type de publicité. Une disposition qui selon eux ne cadre pas avec les réalités du milieu. « … Dans notre sous-secteur les publicités sont () éphémères. Leur durée varie très souvent de trois (3) jours à une semaine », rouspète l’Appel.

Toute chose qui donne le sentiment aux patrons de la presse en ligne que ce code n’est pas fait pour les médias en ligne. Ils en veulent pour preuve un chiffre assez édifiant à leurs yeux. « Sur un texte de 178 articles, il n’y a pas cinq articles consacrés à la publicité en ligne dans un contexte fortement marqué par une digitalisation de toutes les pratiques, de tous les secteurs de la vie courante ». Ce qui fait dire à Lissa Faye et ses ‘’confrères’’ que l’avant-projet est à la fois ‘’caduc et cynique’’.

Pourtant, ces patrons affirment avoir alerté lors de l’atelier  tenu les 13 et 14 avril. Ils avaient émis des remarques, disent-ils. Leurs préoccupations devraient donc être intégrées avant l’envoi du texte au Secrétariat du gouvernement. « Des précisions avaient été demandées sur certaines dispositions et jusqu’ici aucun retour, aucun éclairage », regrettent-ils.

Face à la situation, ils décident non seulement de ne pas être complices par un silence, mais ils demandent surtout au Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de presse du Sénégal (CDEPS) d’exiger une dernière relecture du texte avant son adoption en conseil des ministres. L’appel pense que le code de la presse ne s’est pas fait dans les règles de l’art avec des dispositions liberticides et des instances de gouvernance dévoyées. Il demande ainsi au gouvernement d’éviter le forcing sur celui-ci.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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