En Chine, deux officiels ont été licenciés dans la ville confinée de Xi’an, au nord du pays. Une sanction pour la gestion de l’épidémie alors que le nombre de cas quotidiens dans l’ancienne capitale impériale et son armée de terre cuite est repassé en dessous de la barre des 100 contaminations.
Comme pour les crashs d’avion, c’est souvent la faute humaine qui est mise en avant dans l’apparition des clusters en Chine. Les deux officiels ne sont pas les premiers haut-fonctionnaires chinois à être sanctionnés pour leur gestion de l’épidémie. Depuis Wuhan, des centaines d’autres ont ainsi été démis de leur fonction pour des erreurs commises dans l’application de la stratégie de lutte contre le virus.
Ces deux responsables du parti communiste local travaillaient à Yanta, le quartier le plus touché par cette résurgence du Covid-19 qui a entrainé le bouclage de la mégalopole : 13 millions d’habitants sous cloche avec des campagnes de dépistage massif et des restrictions aux déplacements.
Vol en provenance du Pakistan
Il y a une semaine déjà, la Commission centrale d’inspection disciplinaire avait annoncé que 26 responsables municipaux seraient punis pour leurs actions ou inactions supposées, là encore face à ce foyer d’infection qui a débuté le 9 décembre dernier et serait dû à un cas de contamination sur un vol en provenance du Pakistan, Xi’an faisant partie des villes de quarantaine pour les arrivées en provenance de l’étranger.
Ces sanctions interviennent également après la mauvaise gestion d’un hôtel de quarantaine et des critiques de résidents, la semaine dernière, se plaignant d’avoir des difficultés à se ravitailler.
