Dr Cheikh Oumar Hanne s’est adressé, par la même occasion, à une quarantaine de journalistes de la capitale du Nord, pour leur rappeler que le budget annuel destiné au paiement des bourses des étudiants de notre pays, est passé de 24 à 70 milliards Cfa, grâce au président Macky Sall.
Il a
précisé que le chef de l’État, communément appelé « Père de l’alternance
du 25 mars 2012, s’est évertué, au fil du temps, à allouer au ministère de
l’enseignement supérieur de notre pays, un budget de 215 milliards Cfa, qui est
le quatrième budget de l’Etat, qui dépasse celui du ministère des Forces
Armées.
À travers ces
explications, le maire de la commune de Ndioum a voulu tout simplement mettre
en exergue l’intérêt particulier que le président Macky Sall accorde au
développement, aux performances et à la qualité de notre enseignement
supérieur.
Dans son étude
comparative, Dr Cheikh Oumar Hanne, ancien Directeur Général du Coud, a fait
savoir que la Côte d’Ivoire dépense annuellement 16 milliards Cfa pour le
paiement des bourses des étudiants ivoiriens, au moment où le Burkina-Faso
n’injecte que 8 milliards Cfa pour prendre en charge annuellement les bourses
de ses étudiants. D’autres pays de la sous-région ne donnent pas de bourses à
leurs étudiants.
Au Sénégal,
a-t-il poursuivi, non seulement, 70 milliards Cfa sont décaissés chaque année
pour le paiement des bourses, mais, l’Etat a mobilisé toutes les énergies pour
allouer aux étudiants non boursiers, une aide annuelle et individuelle de
100.000 FCfa, qui permet à ces derniers de survivre dans de bonnes conditions
et de payer leur loyer (de 3000 F par mois).
Il a
laissé entendre que nos étudiants boursiers perçoivent chaque mois des montants
de 20.000 F, pour ceux qui sont inscrits en 1ère et 2ème année,
de 30.000 F, pour ceux qui font la licence 3 et 40.000 F pour ceux qui sont
inscrits en Master.
Selon Dr
Cheikh Oumar Hanne, le président s’est fixé trois priorités, qui s’articulent
autour du paiement régulier des salaires des fonctionnaires et autres agents de
l’État, du service de la Dette et du paiement des bourses des étudiants.
Parlant de l’orientation des nouveaux bacheliers, il a fait comprendre aux
journalistes que 52.000 sur 57.000 bacheliers, qui en ont fait la demande, ont
été orientés, actuellement, les inscriptions se déroulent correctement, toutes
les universités fonctionnent « et l’Etat a respecté scrupuleusement les
capacités d’accueil des universités publiques sénégalaises ».
Dans ce
chapitre des orientations, le maire de Ndioum a rappelé que l’État a finalement
orienté 3114 nouveaux bacheliers à l’Ugb, contrairement au chiffre de 5000
orientés qui était initialement arrêté d’un commun accord avec l’Assemblée de
l’Université Gaston Berger de Saint-Louis. Vingt-trois mille nouveaux
bacheliers ont été orientés à l’Ucad, cette année, contre le chiffre de 24.000
orientés, qui était prévu.
Le ministre
de l’Enseignement supérieur a précisé que la gestion de ces orientations a été
faite sur la base d’une bonne politique de dialogue et de concertation avec les
Assemblées des universités publiques et l’État a pu mobiliser un fonds de 15
milliards Cfa dans le cadre des mesures d’accompagnement, qui ont permis
d’améliorer de manière significative, les conditions de vie des étudiants
sénégalais.
Selon Dr
Cheikh Oumar Hanne, grâce au président Macky Sall, « notre système
d’enseignement supérieur demeure une référence pour les pays de l’Afrique
francophone, qui font des pieds et des mains pour bénéficer de financements
auprès de la Banque Mondiale et autres institutions financières
internationales, en vue d’avoir des Eno et des Iseps, au moment où le Sénégal
est parvenu à s’organiser pour réaliser ces infrastructures sur fonds propres,
même le Nigéria s’inspire de la qualité, des innovations et des performances de
notre système d’enseignement supérieur pour moderniser pour moderniser et
diversifier ses universités ».
Mbagnick Kharachi Diagne / CHRONIQUES.SN
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