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Cheikh Abdoulahi Borom Deurbi : 15 janvier 1960 – 15 janvier 2020.

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Fils de Cheikh Ahmadou Bamba, chantre et Serviteur du Prophète et de Sokhna Fatma Al Koubra, Borom DeurBi, de son vrai nom Cheikh Abdoulahi naquit un jour de Shahban de l’an 1327H à Darou Rahmane communément appelé Thiéyène Djolof.

Il était le cinquième fils de Serigne Touba après Serigne Mouhammadou Moustapha Mbacké, Serigne Fallilou Mbacké, Serigne Mouhammadou Lamine Bara Mbacké et Serigne Bassirou Mbacké.

Sa mère, Soxna Fatima Koubra Al Kuntiyu, était la petite fille de Cheikh Sidy El Moukhtar Al Kuntiyu, un grand saint homme qui vivait en Mauritanie. Serigne Abdoulahi Mbacké passa ses premières années au Djoloff, et quand le Cheikh partit à Diourbel en 1912, il le confia à Serigne Abdou Rahman Lô à Darou Alimul Qabir pour son apprentissage coranique.

À l’occasion de sa naissance, son vénéré père écrivit un poème intitulé Minal Hakhi « la vérité est apparue en provenance de la Vérité (Dieu) », faisant ainsi allusion au Saint Coran. Du coup, annonçait-il la venue au monde d’un saint qui regroupera toutes les vertus du Saint Coran et dont l’existence sera synonyme de prospérité et de verdure.

Comme tous les fils de Cheikh Ahmadou Bamba, il fréquenta très tôt l’école coranique. En effet suite à la mise en résidence surveillée à  Diourbel de son père, il fut confié à Serigne Ndame Abdou Rahmane Lo. Après son séjour à Daroul Halimoul Khabir, il passa par des érudits comme Serigne Mbacké Kanni Bousso, Serigne Afiya Mbacké et Mame Thierno Ibra Faty Mbacké pour parfaire son apprentissage des sciences religieuses. Doté d’une intelligence extraordinaire et d’une mémoire très féconde, il paracheva ce beau cursus en désaltérant sa soif auprès de l’océan du savoir : Khadimou Rassoul. Cette période passée à côté de son père fut très fructueuse. Tous les fondements et principes du soufisme khadimien furent inculqués à Cheikh Abdou. En déphasage avec les convictions de son époque, il a mieux que quiconque mis en valeur la pensée de son père. Se basant sur la célébrissime tradition du Prophète (PSL) qui dit : « travaille pour la vie mondaine comme si tu ne devais jamais mourir et travaille pour la vie future comme si tu devais mourir demain », il avait réussi une parfaite symbiose entre le spirituel et le temporel.

Homme de Dieu avant tout, Cheikh Abdou s’évertuait à ce que l’Islam fut purifié de toute pratique païenne. Dans ses sermons, il n’arrêtait pas de s’attaquer aux us et coutumes fétichistes adoptés par les musulmans.

Par sa modestie inégalable, il qualifiait toujours de normales même ses réalisations les plus inhabituelles. Pour lui, les miracles sont des solutions de derniers recours. Son affabilité et sa générosité étaient à fleur de peau. Homme d’ouverture, il était d’une culture extrêmement vaste ; la revue arabe intitulée Al Hayat le comptait parmi ses abonnés. La fertilité de son imagination et sa perspicacité avaient fait de lui un conseiller de premier rang pour tous ses pairs. Son opinion était toujours tenue en compte dans toute prise de décision majeure concernant le mouridisme. Il était d’une dignité et d’une austérité rarissimes.

En effet, en 1930, à l’âge de 22 ans, il fonda le village de Darou Rahmane (qui a le même nom que son lieu de naissance) à cinq kilomètres au sud de Touba. En 1941, entouré de quelques disciples, il posa les premiers jalons de ce qui sera son image de marque la plus populaire : « DeurBi »  (signifiant le verger ou le jardin en français).

Parti presque de rien, il métamorphosa en un laps de temps (trois ans) une savane en un oasis. À l’époque, le site où ne poussaient que des arbustes était peuplé uniquement de bêtes sauvages. En coupant quelques arbres et en vendant le bois au marché  de Mbacké Baol on achetait, avec les recettes, des pelles, des pioches et des piques pour débroussailler et niveler les terres à exploiter. En parfaite connaissance de ses hommes, Cheikh Abdoulahi divisa son effectif en différentes sections allant de l’administration à la vente en passant par la manutention et l’intendance sans compter ceux qui étaient chargés de la sélection des semences  et des cultures. Le Cheikh quant à lui était chargé du bureau d’étude et de la coordination.

Le vendredi 15 janvier 1960 (15e jour du mois de RAJAB), Serigne Abdoulahi Mbacké s’éteignit, laissant les talibés dans un profond désarroi. Ses descendants dont Serigne Cheikh Mbacké, l’actuel khalife, ont hérité sa sagesse et ses qualités, et à ce titre tout le monde les estime pour le respect qu’ils imposent. Ils montrent également une envergure intellectuelle et morale louable, un savoir-être remarquable et une détermination sans faille.

Suite à sa disparition, c’est son fils ainé Serigne Cheikh Ahmadou Mbacké qui assurait de fort belle manière son khalifat. Depuis la disparition de ce dernier, c’est Serigne Modou Habib Mbacké qui assure le khalifa de Serigne Abdoulahi Borom Deurbi.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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