Le ministre conseiller à la présidence et chargé de la communication
du comité d’organisation du grand magal de Touba s’est prononcé sur la tenue de
cet événement lors d’une visite chez Serigne Mbacké Daba Sarr, khalife de Darou
Marnane.
Interpellé sur le niveau de l’organisation du Magal édition 2020 dans
le contexte particulier de la pandémie de la Covid-19, Cheikh Abdou Lahad
Gaïndé Fatma a précisé que le comité d’organisation est en train de se préparer
en interne en attendant le ndiguel du khalife sur la tenue de
l’événement d’envergure internationale. » Mais nous ne serons pas
surpris, car nous sommes déjà à pied d’oeuvre. »
Le guide religieux et homme politique a profité de cette occasion pour se
prononcer sur des questions d’actualité. Pour ce qui est de la gestion de la
pandémie, selon lui, » le gouvernement a fait des efforts considérables ,
mais il reste beaucoup à faire au niveau de la région de Dakar qui est
l’épicentre de la propagation de la pandémie. »
Militant de l’Alliance Pour la République depuis 2017, il est revenu sur la
situation du parti surtout au niveau de Touba. » je ne me réclame
pas comme l’homme du consensus du parti APR au niveau du département de
Mbacké, mais mon statut social me permet de lancer un appel à tous
les responsables de s’unir et de travailler pour le président Macky Sall.
Sans cette union derrière le président, il serait impossible de signer une
relance économique en cette période marquée par le coronavirus. »
Parlant de l’exclusion de Moustapha Cissé Lô, Cheikh Abdou Baly fait savoir
qu’il fait partie de sa responsabilité de travailler pour la massification du
parti mais non pas de défendre qui que ce soit.
Sur la question de la déclaration du patrimoine du Président de la
république, il signale que » rien ne l’oblige de le faire dans son second
mandat car il l’avait déjà fait en 2012;. Donc il pourra le faire au
moment de partir. »
Pour ses projets politiques au-delà de 2024, il dit qu’il n’a plus
rien à faire après Macky Sall raison pour laquelle il exclut la
possibilité du troisième mandat tant évoqué par certains.
Les cas de meurtres enregistrés ces derniers temps dans la cité religieuse
préoccupe aussi le petit fils de Bamba » avec l’étendue et le poids
démographique de Touba, la police doit être dotée de beaucoup plus de moyens et
nous devons tendre vers l’érection d’une police municipale à Touba.