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Changement climatique: Un plan d’action régional pour l’agriculture en gestation à Louga

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Un atelier de restitution et de validation sur des études de vulnérabilité du secteur de l’agriculture s’est ouvert mardi à Louga, à l’initiative du projet dénommé « Sécurité alimentaire : une agriculture adaptée » (SAGA), en vue d’aider les parties prenantes à élaborer en commun une proposition de plan d’action régional d’adaptation au changement climatique. 

« Cet atelier entre dans le cadre d’un processus que nous avons initié avec la région de Louga, Thiès et Kolda depuis plus d’un an pour appuyer l’élaboration du plan national d’adaptation pour le secteur de l’agriculture », a expliqué la coordonnatrice nationale du projet SAGA au niveau de la FAO, Ndèye Yacine Badiane Ndour. 

Elle s’exprimait lors de l’atelier de restitution et de validation des études de vulnérabilité du secteur de l’agriculture et d’identification d’options d’adaptation face aux changements climatiques pour les régions de Louga et de Thiès. 

Ces études partagées ont été réalisées par l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA) au niveau des régions de Kolda, Thiès et de Louga Selon Mme Ndour, « ce plan d’adaptation est important du fait des contraintes liées aux phénomènes des changements climatiques et l’impact qu’ils ont sur le secteur agro-Silvio pastoral et halieutique ». 

« L’objectif de ces études est d’accompagner les acteurs régionaux à identifier des options d’adoption pour faire face à ces changements climatiques. Ce qu’on peut attendre est que ces acteurs régionaux puissent prendre connaissance des résultats de l’étude et puissent les valider en y apportant des compléments si besoin et s’approprier ces résultats », a-t-elle dit. 

La coordonnatrice nationale du projet SAGA a assuré qu’une fois l’étude validée, les parties prenantes seront accompagnées vers un plan d’action régional pour l’adaptation aux changements climatiques pour le secteur agricole. 

Pour Ndeye Yacine Badiane Ndour, le défi est de réussir à dérouler un plan d’action au niveau régional pour faire face aux effets du changement climatique. Il s’agit aussi d’avoir des options, des pratiques et surtout une stratégie qui va aider à « limiter les risques liés aux changements climatiques qui ont des impacts aussi bien pour la production agricole et sur les revenus des populations vulnérables », a-t-elle fait savoir. 

Dans le cadre du plan de suivi du projet SAGA, se tiendra jeudi, un atelier de renforcement de capacités des acteurs du Comité régional sur les changements climatiques (COMRECC) de Louga. Il s’agit ainsi de les former à l’élaboration de projets fonds vert climat, afin d’accéder aux finances climatiques pour pouvoir mettre sur pied des projets assez conséquents. 

Le Sénégal, à l’instar d’autres pays, s’est lancé en 2015, dans l’élaboration de son Plan national d’adaptation afin d’intégrer l’adaptation au changement climatique dans les processus de planification et de budgétisation des projets et programmes. 

L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le gouvernement du Québec, soutenus par le gouvernement du Sénégal, ont développé un projet de collaboration multi-acteurs de renforcement des capacités de planification de l’adaptation pour la sécurité alimentaire et la nutrition intitulé SAGA.

Ce projet vise une transformation profonde des systèmes alimentaires afin de faire face aux effets du changement climatique dans ce domaine. L’objectif principal de ce projet est de renforcer la résilience des secteurs agricoles face au changement climatique pour la sécurité alimentaire et la nutrition de deux pays francophones (Haïti et Sénégal).

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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