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Cession des parts de BNP Paribas dans le capital de la Bicis : Les exigences en fonds propres des régulateurs pointés du doigt

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La décision prise par BNP Paribas de céder ses parts dans le capital de la Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Sénégal (Bicis) suscite beaucoup d’interrogations même si certains responsables de la banque ne veulent pas en parler en détail, prétextant que le processus de cessation est en cours.

Même l’ancien ministre de l’économie et des finances au début du premier mandat de Macky Sall s’est interrogé sur cette affaire. « C’est une question très pertinente qui m’a interpellé moi-même et que j’ai posée aux dirigeants de BNP Paribas notamment à son directeur général Jean-Laurent Bonnafé et Jean Lemierre qui est le président du Conseil. », dit Amadou Kane qui s’exprimait hier dans l’émission Grand jury de Rfm. 
 
A l’en croire, la réponse que lui ont servie ses interlocuteurs est, d’après lui, la suivante : « la BNP est une banque à risque systémique mondial qui est soumise à la régulation de plusieurs régulateurs qui lui imposent des obligations de fonds propres, de capital en fonction de ce qui est estimé risquer ». 
 
Les dirigeants estiment, rapporte Amadou Kane, que « c’est très risqué et ils vont se retirer dans la mesure où ce que rapportent les filiales qu’ils ont ne couvrirait pas les besoins en fonds propres additionnels qui leur sont exigés ». 
 
Par ailleurs, celui qui a été Président-directeur général de la Bicis de 1996 à 2006 soutient tout de même que « la banque se porte bien ». « Elle fait partie des banques des plus solides de la place même si elle a perdu des parts de marché ces dernières années compte tenu d’une appétence du risque moindre du groupe BNP Paribas par rapport à d’autres, mais elle reste solide », assure M. Kane. 
 
Il explique cela par fait que « la Bicis a un portefeuille de qualité, des actifs de qualité, un process éprouvé, des ressources humaines de qualité ». 
 
Par rapport à l’information selon laquelle un groupe burkinabé va reprendre les parts de Bnpparibas (54%), le premier ministre de l’économie et des finances sous l’ère Macky Sall affirme qu’il « n’est pas au courant mais déclare qu’il sait que la cession n’est pas encore faite ». 
 
Pour M. Kane, ce qui est très important dans cette affaire, est que l’Etat prête attention au projet qui va être mis en place après cette cession afin que le développement de la banque, fort de son potentiel et de ses fondamentaux solides, s’inscrive bien dans les besoins de financement de notre économie. 
 
« Il ne faut pas vendre à n’importe qui. Il ne faut pas vendre à des gens qui n’ont pas des projets clairs avec des outils bien éprouvés », plaide de banquier qui soutient dans la foulée qu’« il faut vendre à des gens qui ont une volonté d’expansion fondée sur des qualités reconnues professionnelles conformément aux normes et qu’il y est une volonté de développement de notre pays et de notre sous-région ». 
 
Les hommes d’affaires sénégalais réticents pour le secteur financier 
 
Investir dans le secteur financier au Sénégal n’est pas une chose prisée chez les hommes d’affaires sénégalais. C’est du moins ce que semble dire Amadou Kane. 
 
« J’ai interpellé pas mal d’hommes d’affaires sénégalais pour qu’ils puissent s’intéresser à la création d’établissements financiers de qualité chez nous. Je crois qu’il y a eu des tentatives mais c’est toujours très timide », regrette le banquier. 
 
Il souligne, par ailleurs, que « pour que vous puissiez répondre à tous les critères et toutes les exigences que requiert le management moderne d’une banque solide, vous avez besoin d’étendre, non seulement, son développement géographique mais surtout sa base clientèle pour pouvoir amortir les coûts importants liés à l’opérationnalisation ». 
 
La digitalisation, un impératif pour l’inclusion financière 
 
Selon Amadou Kane, la digitalisation est impérative si on veut développer l’inclusion financière. Car, explique-t-il, plus nous avons des banques fortes, de qualité, étendues à un niveau assez large, plus le coût va être bas et nous pourrons intégrer les populations dans le secteur financier moderne et régulier. 
 
« Il faut que les hommes d’affaires s’y mettent de façon résolue, sachent que c’est un impératif et que c’est rentable », invite M. Kane. Lequel souligne que ce n’est pas que l’immobilier qui est rentable. 
 
Pour lui, il faut que les gens fassent confiance au système bancaire d’autant que le Sénégal a la chance d’avoir des banquiers de qualité. 

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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