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Centrafrique: des questions autour de la cryptomonnaie lancée par le président Touadéra

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Le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra a donc lancé, le 3 avril 2022, le « projet sango », cryptomonnaie censée attirer des investisseurs dans le pays. Un projet qui suit l’adoption du bitcoin. Pour ses opposants, il s’agit d’une diversion alors que les priorités des Centrafricains sont l’inflation et les pénuries.

Dans le sillage de l’adoption du bitcoin comme monnaie nationale fin avril, le président centrafricain Faustin-Archange Touadera a officiellement lancé ce dimanche soir le « projet sango ». Une cryptomonnaie nationale adossée aux riches ressources naturelles du pays. Objectif, selon les autorités : faire entrer des capitaux et investir massivement dans les infrastructures pour développer le pays.

Pour le porte-parole du gouvernement Serge Djorie, il est important que les autorités travaillent sur le long terme en régulant une activité qui existe déjà et qui pourrait donner lieu à des malversations en l’absence de cadre légal : « Nous sommes entièrement d’accord avec les opposants et nous les remercions d’ailleurs pour cette attention portée aux questions de conditions de vie de nos compatriotes, mais avec eux, nous devons réfléchir ensemble pour pouvoir trouver des solutions à la souffrance des Centrafricains. Aujourd’hui, nous sommes à l’ère de technologie. Une voie est d’utiliser cette voie de cryptomonnaie pour pouvoir trouver des solutions dans les transactions ou sécuriser pour qu’il n’y ait pas de blanchiment d’argent, organiser cela puisque la Centrafrique est un État de droit, il faut tout structurer. Quand un pays sort de crise, naturellement il faut beaucoup réfléchir pour que les choses soient bien encadrées. Il faut mettre en place des textes, il faut réglementer tout pour que les choses aillent mieux, et faciliter la tâche à celui qui viendra prendre le pouvoir plus tard, après Touadéra, parce que rassurez-vous que Touadéra ne sera pas éternellement au pouvoir. Qu’est-ce qu’il va laisser ? Qu’est-ce que le gouvernement va laisser en termes de transparence, traçabilité, de bien être de la population pour que celui qui viendra remplacer Touadéra ne puisse pas gérer une crise. C’est cela que nous sommes en train de faire. »

Mais selon l’opposant Dominique Erenon, président de la Marche pour la démocratie et le salut du peuple (MDSP), le président Touadéra est un habitué des annonce non suivies d’actes concrets : « Depuis 2016, on nous a vendu de grands projets, c’est-à-dire de grands travaux que le président Touadéra devait réaliser pour le compte du pays et on a assisté à des poses de première pierre. Et jusqu’ici, rien de concret. Vous savez, il est professeur d’université et c’est là où nous devons être sévère avec lui, l’université de Bangui qui est l’unique université pour toute la République centrafricaine n’est même pas réhabilitée. Et on va nous parler de la cryptomonnaie. Mais, s’agissant de la cryptomonnaie, nous sommes dans une communauté économique et financière. Je pense que le régime est dos au mur, et comme il est dos au mur, il pense que le sauvetage, c’est de se retrouver dans le système de ce qu’on appelle la cryptomonnaie. Or, la République centrafricaine n’a même pas la technologie nécessaire aujourd’hui pour avoir la cryptomonnaie. »

Cette « initiative sango » survient en pleine crise des cryptomonnaies dans le monde, où le cours du bitcoin est en chute libre et où de nombreuses plateformes crypto risquent la faillite.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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