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Casamance : Attaque à main armée, deux jeunes portés disparus

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Des jeunes de la commune de Boutoupa Camaracounda, une localité située dans le département de Ziguinchor, ont été victimes d’une attaque à main armée, ce matin. Selon les informations obtenues par iRadio, deux d’entre eux sont portés disparus et les auteurs de cette attaque appartiendraient au Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc).

Un jeune venant de Niadiou localité de la commune rurale de Boutoupa Camaracounda, pour cette localité de la commune d’Adeane a rencontré des éléments lourdement armés supposés appartenir au MFDC qui l’ont appréhendé. Les faits se sont déroulés ce lundi dans cette localité frontalière de la Guinée Bissau, restés longtemps sans nouvelle de leurs camarades, 11 autres jeunes ont alors décidé d’aller à sa recherche. Ils investirent selon nos sources le foret de blaze ou ils furent surpris par des tires nourris de kalasnikov. Ce fut le sauve qui peut pour les jeunes.

Malheureusement deux parmi ces jeunes sont portés disparus après la débandade. Les autorités furent informées de cette affaire qui vient perturber les espoirs de retour au bercail pour nombre de familles dans cette zone.
Une information confirmée par une de nos sources administratives.
Présentement d’autres sources nous informent que l’armée a procédé à un ratissage dans cette zone qui a jadis connu les atrocités de la crise vieille de plus de 37 années dans cette parti Sud de Sénégal. Cet épisode regrettable intervient deux jours après le conclave des armées Sénégalaise et Bissau Guinée a Ziguinchor, rencontre qui a été sanctionnées par un protocole d’entente entre les deux armés dont le contenu est resté secret.

Même si nos sources au sein des forces de défense et de sécurité refusent de focaliser les missions de cette entente au nettoyage des bases rebelles le long de la frontière, c’est une hypothèse qu’il faut se garder d’écarter de fait compte tenu de l’enseignement récent de la localité de Bissine entièrement libérée de ses occupants armés après des semaines d’interventions à la faveur d’un retour au bercail des populations 28 ans après leurs départs forcés.

On se rappelle aussi de la disparition des jeunes exploitants forestiers il y a deux ans dans le foret de Bissaloume, des jeunes qui jusque-là sont restés introuvables.

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