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Casamance : 3 camps rebelles sur 4 acceptent d’aller à la table de négociations.

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Après les femmes, le collectif des chefs de villages de la région sud, le Groupe de Réflexion pour la Paix en Casamance, avec à sa tête son coordonnateur Robert Sagna a rencontré les organisations des jeunes ce week-end, dans la salle de délibération du Conseil départemental de Ziguinchor, pour échanger, partager et faire avec eux le point sur le processus de paix en Casamance. Le ministre d’État Robert Sagna a saisi l’occasion pour révéler : «trois des quatre principales bases rebelles du maquis ont accepté de déposer les armes. Seul Salif Sadio a accepté un dépôt unilatéral des armes.

Héritiers de la guerre en Casamance, les jeunes ont payé un lourd tribut dans le conflit armé casamançais qui a aujourd’hui duré 38 ans. Ces jeunes issus d’un collectif et qui étaient des trois départements de la région sud, ont ce samedi 22 février 2020, rencontré pendant plus de cinq heures de temps, dans la salle de réunion du Conseil départemental de Ziguinchor, les membres du Groupe de réflexion pour la paix en Casamance avec à leur tête son coordonnateur, Robert Sagna. Des jeunes qui se disent plus que jamais décidés à jouer leur partition dans cette recherche effrénée de la paix tant voulue et souhaitée par tous. «Nous sommes nés dans ce conflit et nous y avons tous grandi. Nous voulons, nous aussi, jouer notre partition dans cette recherche de la paix en Casamance mais aussi et surtout jouer notre part dans la relance des activités économiques et sociales», a dit Dame Bèye, le Secrétaire général du Conseil de la jeunesse de Ziguinchor. A l’en croire toujours, «nous sommes prêts à aller partout pour prêcher la bonne parole pour qu’enfin, la paix s’installe définitivement en Casamance», a indiqué M. Bèye. Saisissant l’occasion, Robert Sagna qui avait à ses côtés ses proches collaborateurs, leur a dit ceci: «La guerre est finie en Casamance et qu’il ne reste qu’à consolider la paix». Dans un débat franc, direct, sincère et sans langue de bois avec ces jeunes, Robert Sagna et le GRPC veulent penser et agir avec les jeunes afin que la Casamance puisse retrouver très rapidement une paix définitive. «Depuis le Président Abdou Diouf jusqu’au Président Macky Sall, je dois vous dire qu’il est de leur responsabilité et de leur Gouvernement de faire tout pour que la paix s’installe en Casamance. Aujourd’hui, c’est le Chef de l’Etat Macky Sall qui nous a donné mandat afin que nous puissions jouer notre rôle de facilitateur dans cette recherche de la paix dans cette région. Né en 1982, le conflit casamançais a aujourd’hui 38 ans. Le MFDC a pensé que la Casamance souffre de maux et que pour les régler, il faut passer par les armes», a expliqué Robert Sagna à l’endroit des jeunes. «Dans sa lutte, le MFDC est divisé en quatre (4) maquis. Des maquis qui sont rendus autonomes depuis la mort du prélat Abbé Diamacoune Senghor. Depuis l’arrivée de Macky Sall, il y a eu des avancées significatives dans le processus de paix. Il a tendu la main au MFDC pour une paix définitive en Casamance. Il a aussi privilégié le dialogue. Et depuis un certain nombre d’années, il y a une accalmie. Sur la situation actuelle en Casamance, trois camps ont accepté d’aller à la table de négociations avec le Gouvernement du Sénégal. Je vous dit par ailleurs que nous avons des documents qui tracent des voies et moyens pour aller à la table de négociations. Ces trois camps ont accepté de déposer les armes à l’exception du chef rebelle Salif Sadio qui a accepté un dépôt des armes unilatéral», a éclairé le maire honoraire de Ziguinchor. «Le maquis nous a convoqués en Guinée-Bissau et nous allons engager des discussions pour que, d’abord l’unité se fasse au sein du maquis. Depuis février 2019, il y a un respect des engagements au sein du MFDC. Les arrestations ont cessé et les membres et sympathisants du MFDC ne sont pas inquiétés s’ils ne sont pas armés. Le Chef de l’Etat Macky Sall est même prêt à accompagner l’insertion des anciens combattants du MFDC. De manière discriminatoire et positive, il a engagé des programmes spéciaux en Casamance dans plusieurs secteurs et domaines. Dans ce processus de paix, les jeunes ont leur place et un rôle important à y jouer. 80% du peuple du maquis sont des jeunes. Ils sont vos homologues et ils sont tous nés dans le conflit. Je vous invite à un dialogue sur ce problème car il n’est jamais trop tard pour bien faire. En rapport avec le GRPC, engageons un dialogue pour construire la paix en Casamance. Les combattants sont vos compatriotes, vos équivalents qui sont de l’autre côté et qui sacrifient leur vie et qui croient à quelque chose. Il y a d’autres voix pour régler nos problèmes et non par les armes», a précisé, à l’endroit des jeunes, Robert Sagna. Pour répondre, «nous allons, à partir de ce jour, porté en bandoulière la paix en Casamance. Nous sommes décidés à descendre dans le maquis pour discuter avec les combattants afin que cette paix que nous souhaitons tous, puisse s’installer définitivement dans notre région », a dit Talibé Diallo, le président du collectif.

Selon Robert Sagna négociateur, ces trois camps ont accepté de déposer les armes à l’exception du chef rebelle Salif Sadio qui a accepté un dépôt des armes unilatéral. Le maquis a convoqué des négociations en Guinée-Bissau pour engager des discussions pour que, d’abord l’unité se fasse au sein du maquis, a informé l’ex maire de Ziguinchor

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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