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Campagne agricole: Des distributeurs alertent sur les risques de pénurie d’engrais

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Des structures spécialisées dans la distribution d’engrais au Sénégal alertent sur les risques de pénurie durant la présente campagne agricole, informe l’Aps.

S’exprimant dimanche lors d’un point de presse à Mbirkelane (Kaffrine), ces distributeurs ont appelé l’Etat à réfléchir à des solutions à ce problème et à la situation jugée alarmante du monde rural sénégalais. « L’engrais est presque introuvable au moment où les plantes et semis en ont plus besoin. C’est la croix et la bannière pour en trouver », a déploré Modou Ndiaye, président du GIE DISPAC, un distributeur et producteur agricole. 

Les paysans sont selon lui « complètement laissés en rade et désabusés » en raison de cette situation imputable selon lui à une « absence totale de planification dans le système de distribution des engrais fabriqués par les ICS », les Industries chimiques du Sénégal. « À ce stade de l’hivernage, les cultures ne se portent pas bien. La faute, dit-on, à un non-respect des itinéraires techniques dans l’utilisation et l’application des engrais (….) », a-t-il soutenu, parlant au nom de ses pairs. 

Il estime que l’état actuel des semis (mil, arachide, maïs) « ne donne pas espoir pour de bonnes récoltes en 2021 », a-t-il signalé.  

Selon ces distributeurs, pour la campagne agricole 2021-2022, l’État du Sénégal a prévu de subventionner 145 000 tonnes d’engrais dont 85 000 tonnes d’engrais NPK et 60 000 tonnes d’urée. Mais les notifications des fournisseurs que les ICS ont reçues à la date du 6 août dernier sont de 41 000 tonnes, soit un gap de plus de 100 000 tonnes, d’après les distributeurs.  

« Pour la vente en privé, le GIE DISPAC qui réalise la plus grande capacité de vente n’a reçu que 3000 tonnes en 2021 contre 20000 tonnes en 2020. D’habitude, les ICS gardaient près de 50 mille tonnes pour satisfaire le marché national avant de lancer ses opérations d’exportation », soutient M. Ndiaye.  

A l’en croire, « le sac d’engrais qui coûtait entre 7000 et 8000 francs est vendu entre 16000 et 18000 francs dans ce contexte de pandémie où la plupart des paysans sont frappés par une soudure ».  Interrogé à ce sujet, le directeur régional du développement rural (DRDR) de Kaffrine, Samba Tall Ndao, a dit suivre « avec inquiétude » le déroulement de la distribution de l’urée.

« Mais, ajoute-t-il, on a espoir que d’ici la semaine prochaine, nous aurons d’importantes quantités qui seront livrées ».  « Nous avons déjà reçu depuis jeudi dernier plusieurs camions d’urée », renseigne-t-il, précisant que tous les distributeurs d’engrais sont privés. Certains ont été sélectionnés pour fournir l’Etat durant cette campagne agricole, les autres ont certes soumissionné mais « n’ont pas été retenus », explique le DRDR de Kaffrine.  

« Actuellement, en dehors de l’urée, nous sommes à un taux de mise en place des engrais NPK très satisfaisant au niveau de la région de Kaffrine, et si j’ai bonne mémoire, nous sommes à 80% de mise en place », poursuit Samba Tall Ndao.  Il a reconnu qu’au départ, « début juillet, il y avait un retard lié à des problèmes de disponibilité au niveau des ICS, mais au niveau régional, on ne gère pas cette question ». 

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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