Quatre militaires et une civile ont péri ce mercredi dans l’explosion d’une bombe au passage d’un convoi officiel dans une région anglophone du Cameroun en proie à une insurrection séparatiste, a annoncé le gouvernement qui accuse les rebelles d’avoir commis l’attentat.
Alors qu’il roule en direction de Mbengwi, à une trentaine de kilomètres de Bamenda, la capitale régionale, le convoi du préfet du département de Momo est, selon les autorités, soufflé par l’explosion de grosses bonbonnes de gaz.
Il est alors 1h du matin, et le convoi, lourdement escorté par les militaires de la brigade d’infanterie motorisée, rentre de plusieurs localités dans lesquelles le préfet venait d’installer deux de ses subalternes.
C’est ainsi que le convoi du préfet du département de la Momo, dans la région Nord-ouest, est tombé dans une «embuscade» tendue par des «terroristes sécessionnistes». «Quatre éléments des Forces de Défense Nationale ont été tués» ainsi qu’une «déléguée départementale de la Communication», assure le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement René Emmanuel Sadi dans un communiqué, ajoutant que le préfet est sorti indemne de l’attentat.