Le cadre juridique de l’exploitation pétrolière et gazière au Sénégal. C’est le thème d’un grand forum ouvert ce matin, dans les locaux de l’Omvs à Saint-Louis, par les responsables de la Coalition « Publiez ce que vous payez), qui ont organisé cette rencontre, avec l’appui d’Oxfam, dans le cadre de la mise en œuvre du Projet « Transparence et dialogue multi-acteurs » – OXFAM/PCQVP.Les travaux sont animés et supervisés par le Coordonnateur régional de cette Coalition, Mame Latyr fall, par ailleurs, coordonnateur régional du Forum Civil à Saint-Louis, les enseignants chercheurs, Pape Fara Diallo et Moustapha Bachir Niang, la représentante du conseil départemental de Saint-Louis, Mame Adams Kandji, les conseillers municipaux, Thiamba Seck et Abdoulaye Ndiaye, etc.
Ces responsables ont invité, tour à tour, les compagnies pétrolières qui interviennent dans la capitale du Nord, dans le cadre de leur Rse (Responsabilité sociétale d’entreprise), à associer les collectivités locales à leurs activités d’information, de sensibilisation des populations de Saint-Louis, sur les enjeux et les perspectives de l’exploitation du pétrole et du gaz, prévue en 2022. Ces derniers ont rappelé à ces compagnies pétrolières, qu’elles doivent impérativement passer par les responsables des collectivités territoriales (conseil départemental et commune de Saint-Louis), qui sont la porte d’entrée, pour mener des actions (construction de postes de santé, etc), dans le cadre de leur volet Rse.
Ils ont aussi plaidé pour la prise en compte des intérêts et des préoccupations de toutes les couches de la population (les pêcheurs et autres travailleurs issus de toutes les catégories socioprofessionnelles, les membres de la société civile, des mouvements associatifs, de toutes les populations en général), dans le cadre de l’exploitation du pétrole et du gaz.Mame Latyr Fall a saisi cette occasion pour rappeler que, depuis la fin de la seconde guerre mondiale, le pétrole et le gaz sont devenus des déterminants primordiaux dans la régulation des relations sociales. En effet, au-delà des enjeux économiques qu’ils suscitent, le pétrole et le gaz sont également sources de tensions et de rivalités de toutes sortes. Au Sénégal, les découvertes pétrolières et gazières suscitent de multiples interrogations et alimentent vivement les polémiques quant aux modes de gestion adoptés, à la bonne gouvernance et la transparence. Aussi, a-t-il précisé, les difficultés pratiques et stratégiques autour de ces ressources, constituent de réelles sources de problèmes pour la stabilisation du cadre juridique de l’exploitation pétrolière et gazière. La complexité de la question des droits des populations, de la lutte contre la corruption, de la protection juridique de l’environnement et de l’équité sociale, constitue une préoccupation majeure qui impose désormais un regard critique sur le cadre juridique de l’exploitation pétrolière et gazière au Sénégal.
En effet, au-delà du fait que la découverte du pétrole et du gaz place les Etats africains dans les sphères d’influence, leur capacité à définir une règlementation claire et asseoir un cadre de régulation cohérente respectueux des droits et intérêts des divers acteurs (Etat, investisseurs, collectivités territoriales, populations, etc.), constitue un défi majeur. Dans le contexte sénégalais, a-t-il poursuivi, le débat public a beaucoup tourné autour de la question de la transparence des contrats et de l’optimisation de l’utilisation des revenus générés par l’exploitation du pétrole et du gaz. Les réflexions spécifiques au problème de l’efficacité de la réglementation du secteur occupent encore une place subsidiaire. C’est pourquoi, a-t-il souligné, la réflexion doit être engagée par les acteurs de la société civile afin de trouver des réponses pertinentes aux défis que pourraient poser les nouvelles réglementations relatives à l’exploitation pétrolière et gazière. La participation à cette réflexion, au-delà du devoir citoyen, est aussi une entreprise institutionnelle qui doit venir enrichir et compléter les projets déjà initiés dans ce sens pour sensibiliser et former les concitoyens, mais aussi appuyer les initiatives gouvernementales de réformes juridiques performantes.
C’est dans ce contexte que l’antenne régionale de Saint-Louis de la Coalition Publiez Ce Que Vous Payez, dirigée par Mame Latyr fall, organise un forum populaire à Saint-Louis, sur le cadre juridique de l’exploitation pétrolière et gazière au Sénégal.Les enseignants chercheurs, Pape Fara Diallo et Mousapha Bachir Niang, ont ensuite présenté et expliqué à l’assistance, le nouveau cadre juridique de l’exploitation pétrolière et gazière au Sénégal et aider les participants à identifier les opportunités pour le développement local. Ils se sont appesantis sur le dispositif institutionnel découlant de ce nouveau carde juridique et le système de gouvernance en place, pour un encadrement minutieux des processus de négociation et une gestion plus efficace des enjeux du pétrole et du gaz, sur la nécessité d’initier les acteurs de la société civile à la maitrise du cadre juridique de l’exploitation pétrolière et gazière au Sénégal. Mbagnick Kharachi Diagne/ CHRONIQUES.SN
Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.
D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».
Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.
Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.
Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie. Mais pour le directeur général de cette structure, cela s’explique par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1, deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.
Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ». S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.
La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.
Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.
L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.
Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.
Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier.
L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité.
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