Le gouvernement britannique a annoncé ce mardi 14 septembre reporter l’introduction des contrôles douaniers complets sur les importations en provenance de l’Union européenne, dans une démarche « pragmatique » alors que le Royaume-Uni est déjà confronté à des difficultés d’approvisionnements.
Ainsi, le gouvernement britannique a décidé de reporter l’introduction des contrôles douaniers complets sur les importations en provenance de l’Union européenne, dans une démarche « pragmatique » alors que le Royaume-Uni est déjà confronté à des difficultés d’approvisionnements. « Nous voulons que les entreprises se concentrent sur leur reprise post-pandémie plutôt que d’avoir à faire face à de nouvelles exigences à la frontière, c’est pourquoi nous avons établi un nouveau calendrier pragmatique pour l’introduction de contrôles complets aux frontières », a justifié mardi le ministre chargé du Brexit, David Frost, dans un communiqué.https://cf713f015da57620b2efa02d61b53f14.safeframe.googlesyndication.com/safeframe/1-0-38/html/container.html?n=0
« Les entreprises auront désormais plus de temps pour se préparer à ces contrôles qui seront mis en place progressivement tout au long de 2022 », a-t-il ajouté. La pandémie de coronavirus a provoqué des problèmes d’approvisionnement au Royaume-Uni, qui se ressentent particulièrement dans le secteur agroalimentaire, où de nouvelles règles sur l’importation de produits d’origine animale devaient être introduites à partir du mois prochain. Pour donner plus de temps aux entreprises pour s’adapter, ces règles seront reportées au 1er janvier.
Le gouvernement a en outre décidé que si les déclarations et les contrôles douaniers seront bien introduits le 1er janvier 2022 comme prévu, les déclarations en matière de sûreté et de sécurité, tels les certificats phytosanitaires, ne seront pour leur part pas requises avant le 1er juillet 2022. Au Royaume-Uni, les problèmes d’approvisionnements sont amplifiés par les pénuries de main-d’œuvre, notamment dans le transport routier. Beaucoup de ces travailleurs, particulièrement ceux issus d’Europe de l’Est, sont rentrés dans leur pays avec la pandémie et le Brexit, qui complique l’obtention de nouveaux titres de séjour.