Discours moins alarmistes, progrès dans les pourparlers… les signes favorables se sont multipliés mercredi. Plusieurs responsables européens ont ainsi relevé de réelles avancées dans les négociations post-Brexit, sauf sur la pêche, pomme de discorde entre l’UE et le Royaume-Uni.
A quinze jours de la date couperet du 31 décembre, face à de réels progrès dans les négociations, sauf sur la pêche, l’horizon semblait en tout cas se dégager mercredi 16 décembre,
« Il y a une voie vers un accord. Elle est peut-être très étroite, mais elle est là », a affirmé la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen devant les eurodéputés.
« Les prochains jours seront décisifs », a-t-elle ajouté, faisant état d’avancées sur deux des trois sujets les plus épineux en négociation depuis des mois : les conditions de concurrence équitable et la gouvernance du futur accord.
Face au Bundestag, la chancelière allemande Angela Merkel a elle aussi noté « des progrès », au moment où le Premier ministre britannique Boris Johnson affirmait qu’il y avait « toutes les chances, tous les espoirs » de conclure un accord.
Si un « no deal » ne peut être exclu, avec ses lourdes conséquences pour des économies déjà secouées par la pandémie, les déclarations des dernières heures tranchent avec le pessimisme de la semaine passée.
Parmi les progrès mis en avant par Ursula von der Leyen, l’engagement des Britanniques à respecter les normes environnementales, sociales et fiscales au niveau qui est le leur au moment du divorce définitif, le 31 décembre, grâce à un accord sur un « mécanisme musclé de non régression ».
Mais les Européens, qui refusent de voir surgir à leur porte une économie dérégulée se livrant au dumping au détriment de leurs entreprises, aimeraient aussi s’assurer dans l’accord que les Britanniques ne divergeront pas de ces normes à l’avenir.
Des avancées ont également été enregistrées en matière d’aides d’État avec la définition de « principes communs », destinés à garantir que les Britanniques ne subventionnent pas leurs entreprises à tout va, une fois qu’ils ne seront plus soumis au très strict régime européen en matière d’aides publiques.
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