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Bougane Guèye – «L’Autoroute Ila Touba est une catastrophe pour le secteur privé national»

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C’est le 8 juin 2015 que l’Etat du Sénégal a signé avec la République populaire de Chine une convention d’un prêt concessionnel évalué à 416 milliards FCFA. Un gros montant destiné à la construction de l’autoroute Ila Touba ouvert il y a quelques jours pour les besoins de la célébration du Grand Magal de Touba. Une infrastructure qui a tapé dans l’œil des fidèles, mais qui n’a a aucun moment profité aux entreprises nationales qui ne manquent pourtant pas d’expertise en la matière. Le président Bougane dans un entretien accordé à une radio le la ville sainte est longuement revenu sur ce point de son programme dénommé «préférence nationale». 

«Faire de la préférence nationale une loi, plutôt qu’un slogan.» Ce point est d’une importance capitale car, il faut le dire et le signaler, bon  nombre de Sénégalais, se demandent encore les raisons pour lesquelles, les actuels tenants du régime écartent systématiquement les entreprises nationales. En effet, depuis la seconde alternance survenue en 2012, presque tout le monde a constaté le retour en force des Français, des chinois, des Turcs et de Marocains. Loin de verser dans un protectionnisme économique sans tenir compte des réalités internationales en termes d’investissements et de partenariats stratégiques, il faut cependant signaler que les entreprises locales étouffent. En dehors du poids pesant de la dette intérieure que l’état peine à régler, elles sont pratiquement, sinon totalement écartées dans les grands chantiers infrastructurels. Ce qui n’est pas sans grandes conséquences économiques.

Et pour cause, par rapport au taux de croissance et quel que soit sa portée, il est extraverti. La partie la plus importante des richesses générées étant rapatriée par les maisons-mères. Un exemple patent : l’autoroute Ila Touba. Malgré un prêt concessionnel de 416 milliards FCFA, l’entreprise chinoise, en dehors d’une main-d’œuvre locale use et utilise une logistique chinoise (moyens roulants), même pas une pelle mécanique louée auprès d’une entreprise sénégalaise. Face à cette problématique, le programme de Gueum Sa Bopp stipule ceci : «Réviser le code de l’investissement en exigeant que 49% du capital d’une société de droit sénégalais soit contrôlé par des nationaux ou entreprises locales d’au moins 5 ans d’expériences dans le domaine.» Mieux, l’homme d’affaires Bougane Gueye Dany signale qu’il faut «soumettre les sociétés étrangères qui gagnent des marchés à l’obligation de garantir un transfert de compétence technologique au moins à deux entreprises locales. La logistique et la main d’œuvre devront être sénégalaises d’au moins 90% suivant une loi sur la préférence nationale ou communautaire (CEDEAO).»

Tout en faisant savoir qu’il faut «privilégier, encadrer et appuyer le secteur privé national pour lui permettre d’aller à l’assaut des marchés de la sous-région» qui fait 385 millions d’habitants. Des demandes de plus en plus fortes fortement appuyées par des économistes reconnus qui clament que le Sénégal ne peut point atteindre les cimes de l’émergence sans un secteur privé national renforcé et fort du soutien de l’Etat.

actunet

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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