«Il y a une conjonction entre les blanchisseurs de capitaux, ceux qui financent le terrorisme et les trafiquants illicites d’or. C’est ce qu’a révélé le Directeur général du Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (Giaba), Kimelabalou Aba. Qui signale que le rapport d’étude, qui a en a fait le link, l’a «montré clairement» à travers des cas pratiques.
Le Dg du Giaba, qui s’exprimait en marge d’une
conférence internationale annuelle de presse, ce mercredi 2 octobre, à Dakar, a
également noté que la monnaie électronique constitue aussi une «niche» en
matière de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme. Selon lui, en
Afrique comme dans d’autres pays développés à travers le monde, «l’encadrement
sur cette activité n’est pas encore à jour». Parce que, dit-il, «les États
essayent de voir comment assurer l’encadrement juridique pour éviter les
risques qui y sont liés».
A l’en croire, «il est plus facile de blanchir de l’argent et de financer
des activités terroristes à travers cette monnaie électrique».
Et pour y face, Kimelabalou Aba renseigne que des études sont en train
d’être conduites pour «mieux comprendre leurs mécanismes et asseoir un
encadrement juridique adéquat».