Après Washington, l’Union européenne a annoncé jeudi soutenir l’imposition d’un embargo international sur les armes à destination de la Birmanie et s’est déclarée prête à durcir ses sanctions, à la suite d’un massacre imputé à l’armée dans lequel deux membres de l’ONG Save the Children ont été tués.
« Face à l’escalade des violences, des actions préventives supplémentaires sont nécessaires au niveau international, y compris un embargo sur les armes », a indiqué le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell. Bruxelles bloque déjà les ventes d’armes et d’équipements susceptibles d’être utilisés à des fins de répression interne.