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Birahim Seck :«MACKY SALL EST ATTENDU DANS LA GOUVERNANCE SOBRE ET VERTUEUSE»

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Dans la perspective de la prestation de serment du président de la République réélu, Macky Sall, prévue le 2 avril prochain, le coordonnateur général du Forum civil, Birahim Seck, a décliné les attentes de son organisation informe Dakaramatin.
Selon le coordonnateur du Forum civil, Birahim Seck, « le président Sall est attendu, comme il l’a théorisé lui-même, dans la gouvernance sobre et vertueuse qui édicte le comportement et doit sous-tendre l’action des pouvoirs publics ». Une action qui, poursuit-il, « doit s’inscrire dans la redevabilité, la transparence et la reddition des comptes ». « Nous avons la perception qu’il y a, depuis longtemps, dans ce pays, des problèmes de gouvernance qui se posent et de la nécessité de l’améliorer », constate M. Seck. Toutefois, reconnaît-il, « des actes ont été posés à l’entame de son premier mandat et qui nous ont valus certaines avancées notables notamment la transposition du Code de transparence de l’Uemoa dans le droit positif sénégalais, l’adhésion à la norme Initiative pour la transparence dans les industries extractives (Itie), la création de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac), la réactivation de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) pour traquer les biens supposés mal acquis et la mauvaise gouvernance hérité du régime libéral précédent ». Mais, poursuit-il, « nous avons eu comme l’impression que l’on s’est arrêté en cours de route et qu’il n’y a pas eu de suite ». 
A l’image de l’Ofnac « qui n’a pas produit tout ce qu’on attendait de lui » et de la Cour des comptes « qui n’a pas traité certains cas spécifiques alors qu’il y avait 25 individus qui étaient dans le répertoire du procureur de la République, en plus de la gestion de certaines affaires judiciaires à la lisière de la politique, qui ont donné un sentiment d’insatisfaction par rapport à l’administration de la justice sur ces affaires ». Autant de points qui montrent que l’« on a raté une bonne occasion de consolider l’Etat de Droit et la bonne gouvernance ». Le Forum civil, dont la mission est la lutte contre la corruption sous toutes ses formes, la bonne gouvernance et la redevabilité dans la gestion des affaires publiques, attend des réformes profondes de la part du président Macky Sall. Aussi, ce mandat à venir est jugé « essentiel » « pour revenir aux fondamentaux de ce qui a été produit et proposé comme gouvernance pour une meilleure transparence dans la gestion des affaires publiques », soutient M. Seck. Sous ce rapport, l’organisation citoyenne invite le président de la République, dans l’exercice de son deuxième mandat, à « renouer avec son discours du 3 avril 2012, en matière de bonne gouvernance et de rationalisation des ressources publiques mais, à rétablir le contrat de confiance basé sur la bonne gouvernance annoncée dans son discours du 31 décembre de la même année ».
Lutter contre les Flux financiers illicites
Birahim Seck a aussi plaidé pour la mise en place d’une véritable politique de lutte contre les Flux financiers illicites (Ffi) volontairement entretenus par des acteurs véreux dans un but d’assurer une bonne mobilisation des ressources intérieures en accordant une attention particulière aux ressources financières injectées dans le monde rural, dans le système de distribution des semences et intrants agricoles en vigueur ». C’est la raison pour laquelle le Forum civil a réitéré sa demande récurrente pour une « publication de la liste des gros bénéficiaires de semences et d’intrants agricoles appelés gros producteurs ». Entre autres attentes, figurent en bonne place, « la libération des corps de contrôle, la publicité des rapports, l’information des citoyens et l’action de la justice pour une meilleure redevabilité, des réformes politiques et institutionnelles avérées par la mise en place et la mise en œuvre d’un cadre de régulation politique ». Il s’agit notamment de la « loi sur le financement des partis politiques, la loi sur l’accès à l’information et la loi sur les conflits d’intérêt, des normes de la parole publique pour ne pas mettre en danger la République et la nation ».

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Ralliement à Benno : Pape Diop,«il n’y a pas d’alliance. Je suis clair. J’ai décidé après mûre réflexion»

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Entre l’annonce de son ralliement aux 82 députés de Benno Bokk Yakaar, jeudi 11 août, et dimanche dernier, le député élu Pape Diop (Bokk Gis Gis), a reçu deux coups de fil du Président Macky Sall. C’est l’intéressé qui l’annonce dans un entretien paru ce mardi dans L’Observateur.

«Il m’a appelé deux heures après ma décision de soutenir la coalition Benno, confie Pape Diop au sujet du premier échange téléphonique avec le chef de l’Etat. Il m’a félicité et encouragé, et a dit : ‘Vous avez sauvé le Sénégal’. C’est ça qui est important. Quelles que soient les gesticulations ou la clameur populaire, je peux faire face.»

Le deuxième appel a eu lieu dimanche dernier. «Le Président Macky Sall m’a appelé pour me dire qu’à son retour de Bamako (Mali), il me recevra pour discuter», révèle le président de Bokk Gis Gis.

A la question de L’Observateur : «Les discussions tourneront-elles autour d’une alliance ?», Pape Diop botte en touche : «Non, il n’y a pas d’alliance. Je suis clair. J’ai décidé après mûre réflexion de soutenir le groupe parlementaire (Benno) pour que demain, le Sénégal puisse continuer à fonctionner normalement. Le reste n’est que gesticulation.»

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Fisc contre Nestlé : la véritable cause du contentieux

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La Direction des grandes entreprises de la Direction générale des Impôts et Domaines (DGID) avait gelé les comptes de Nestlé SA (Société anonyme, Suisse) en visant 2,4 milliards de francs CFA. Elle considérait que c’est le montant correspondant aux droits d’enregistrement dus à la suite de la cession, par Nestlé Sa, des actions de Nestlé Sénégal Sau à la société Produits Nestlé Sa.

Le 27 mai dernier, la justice avait fixé la somme à 1 milliard 993 millions 344 francs CFA, mais Nestlé ne l’entend pas de cette oreille. La multinationale a saisi le tribunal des référés pour contester cette décision. Le 7 juillet dernier, le tribunal s’est prononcé.

D’après Libération, qui donne l’information dans son édition de ce jeudi, le juge a d’abord tranché sur la forme. Il a déclaré irrecevable l’action de Nestlé Sa dirigée contre l’Etat du Sénégal, tant que celui-ci est représenté par l’Agent judiciaire de l’Etat, et recevable tant que l’Etat est représenté par la directeur général des Impôts et Domaines.

Sur le fond, le tribunal a préféré recourir à une expertise comptable et fiscale avant de rendre son verdict. C’est ainsi qu’un cabinet a été désigné pour dire si les droits réclamés par le Fisc sénégalais à Nestlé Sa sont dus, et pour quel montant.

Selon Libération, l’expert dispose de deux mois pour déposer son rapport.

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Alioune Ndoye, tête de liste départementale de Bby : «ne faites pas l’erreur de voter pour quelqu’un qui est sur une liste où la paix n’est pas une priorité»

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La campagne se poursuit chez la coalition Benno Bokk Yakaar et les colistiers de leur liste départementale ne sont pas à court d’idées pour continuer à séduire les électeurs. D’ailleurs, Alioune Ndoye était, hier, aux Parcelles Assainies, aux côtés de son camarade Amadou Ba, pour rendre visite aux délégués de quartiers, Badiene Gox et autres Imams et Oulémas. Cette visite, à laquelle a pris part la Première dame, Marième Fall Sall, Mbaye Ndiaye, Abdou Karim Fofana, entre autres, aura connu un véritable succès d’autant que, tour à tour, ces personnalités politiques ont réussi à faire passer leur message.

La tête de liste départementale de ladite coalition, Alioune Ndoye, par ailleurs ministre de la Pêche et de l’économie maritime, confiera qu’il faut à BBY «une victoire éclatante aux Parcelles Assainies, telle la volonté du Président de la République, dans la paix et la sérénité».

Aux Parcellois, il réitère : «Nous vous invitons à œuvrer dans la paix. Ne faites rien qui soit contraire à cette valeur. Lorsque des politiciens vous appellent à la destruction et à la violence, refusez catégoriquement !».

Car, pour Alioune Ndoye, s’adressant à ses adversaires de l’opposition, «le premier ennemi du pays est celui qui veut y instaurer la violence». Se voulant plus explicite, la tête de liste départementale de BBY de dire : «Il y a des gens qui passent leur temps à insulter et dire des contre-vérités sur des gens dignes qui ont grandi en faisant leurs études dans ce pays. Ils sont accompagnés pour la plupart du temps par des jeunes qui ont refusé de faire des études, qui ne veulent pas travailler. Ils ont comme arme le mensonge et la

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