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Biotechnologies modernes, cadre institutionnel et juridique de la biosécurité au Sénégal : une journée d’information et d’animation scientifique à Saint-Louis.

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Dans le cadre d’une tournée nationale de sensibilisation, l’Autorité Nationale de la Biosécurité (ANB) a tenu hier, un Crd spécial d’information et d’animation scientifique sur les biotechnologies modernes et le cadre institutionnel et juridique de biosécurité au Sénégal.

 Les travaux de cet atelier se sont déroulés dans les locaux de la Préfecture, sous la présidence du Gouverneur Alioune Aïdara Niang, et en présence de Moustapha Ndiaye, chargé de programme à l’Anb, des chefs des services régionaux de l’administration déconcentrée, concernés par la problématique des biotechnologies modernes et de la biosécurité dans le cadre de leurs activités.

 Il s’agit notamment des services de l’élevage et des productions animales, des services de l’agriculture, de la région médicale, de l’environnement, des Eaux et Forêts, de la Direction des parcs nationaux et des Réserves, des Aires marines protégées communautaires. 

Selon Moustapha Ndiaye de l’Anb, le principal objectif de cette journée d’information scientifique, a été, d’une part, de permettre une mise à niveau des cibles concernées sur les enjeux des biotechnologies modernes et le cadre réglementaire (international et national) qui en permet une utilisation sécurisée et, d’autre part, d’améliorer le niveau d’information et de sensibilisation sur les organes nationaux de régulation de la biosécurité.

 Le format de cette animation scientifique a permis d’organiser un panel qui a fait intervenir des personnes ressources de l’Anb. Ces échanges se sont articulés autour des Organismes génétiquement modifiés (Ogm), du Protocole de Cartagena, du régime juridique interne en matière de biosécurité et de biotechnologies modernes, du Portail Central de gestion de l’information sur les Ogm ou Biosafety Cleaning House (Bch).

 Définie comme étant un ensemble de méthodes ou techniques utilisant des éléments du vivant (organismes, cellules, éléments subcellulaires ou moléculaires) pour rechercher, produire ou modifier des éléments ou organismes d’origine animale ou végétale, la biotechnologie moderne est jusque-là dans un contexte marqué par une disparité de partage de l’information en matière de réglementation. 

Ainsi, partager la bonne information sur les OGM est la mission principale des experts en vue de déclencher des décisions politiques susceptibles de relayer les enjeux des biotechnologies modernes au Sénégal. « L’utilisation des organismes génétiquement modifiés (OGM) ne présente aucun risque sur la santé humaine et animale », a soutenu le professeur de génétique moléculaire végétale Diaga Diouf.

 L’OGM est un organisme vivant, ses modifications sont semblables aux autres modifications quelconques entreprises par l’homme, a-t-il précisé. Le professeur est revenu largement sur les risques fictifs des OMG, faisant échos sur la toile. A en croire ce professeur, aucun effet néfaste sur l’utilisation des OGM n’a jusque-là,  été constaté sur l’ensemble des êtres vivants. Egalement, Diaga Diouf s’est appesanti sur l’importance d’exploiter les OGM dans une perspective médicale, en vue de faire face à certaine maladie comme le diabète entre autres.

Mbagnick Kharachi Diagne/ chroniques.sn

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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