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BIGNONA :GAMOU ANNUEL DU BLOUF Les imams et oulémas déplorent l’absence des autorités politiques locales, et l’appui de l’Etat

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La correction continue de plus belle manière. Apres le boycott du gamou de Fogny, la localité du Blouf a subi le même sort. Les autorités politiques du département ont brillé de leur absence à cet événement religieux qui polarise une trentaine de villages. Cette attitude des hommes politiques du département et l’Etat du Sénégal a été décriée par le comité d’organisation, et les imams et oulémas du Blouf.

   Ce n’est pas le parfait amour entre les hommes politiques du département de Bignona et les populations. Pour la première fois, de l’histoire de ce département, la spirale de la « vengeance  » se manifeste jusque dans les cérémonies religieuses.

 A l’origine de cette brouille, les politiques ne peuvent jusqu’à présent, pardonner les populations, qui selon eux, sont à l’origine de leur cinglante défaite face à Ousmane Sonko lors de la présidentielle.

  Pour se venger, indique Ousmane Diatta, ils pensent que boycotter les cérémonies religieuses est la meilleure façon. Mais, soutient M. Diatta, ils n’ont qu’à se détromper, et essayer de s’approcher aux populations. Sans ces dernières, ils ne valent rien.

  « Ce Gamou est une occasion pour une trentaine d’imams et oulémas du Blouf pour raffermir les liens, prier pour le retour de la paix. Mais  aussi réciter toute une journée le Saint Coran », explique Ibrahima Tamsir Mané.

  Le chargé des relations extérieures de cette association des imams et oulémas du Blouf de poursuivre, « à chaque événement, les personnes viennent de partout au Sénégal, de la sous région pour assister à ce grand événement religieux. Qui est devenu annuel et inscrit dans l’agenda de tous les fils du Blouf et du département tout entier ».

  A l’image de certains imams et hommes religieux du pays, ceux du Blouf demandent des appuis financiers de la part de l’Etat du Sénégal.

 Pour Tamsir Mané, ces derniers n’ont aucune source de revenus. Ils ne sont pas soutenus, et ne vivent que certaines aides de rares talibés.

 « Chaque imam se débrouille en fonction de ses moyens. Ils ne sont pas aidés par l’Administration à l’image de leurs collègues des autres contrées du pays. Nous voulons qu’ils soient aidés par l’Etat du Sénégal », ajoute le chargé des relations extérieures des imams et oulémas du Blouf.

  Cependant, les organisateurs ont vertement déploré l’absence de l’Etat et des responsables politiques du département de Bignona.

 Les organisateurs ont souligné qu’ils n’ont rien reçu de la part de ces derniers pour une bonne prise en charge des pèlerins venus de tous les coins de la région et du pays.

  « On a rien reçu de la part de l’Etat. On ne sait pas où se situe le bocage.  Lors des comités locaux de développement (Cld), on a reçu des promesses, mais le jour du Gamou, c’est le désarroi total. On a vu aucun appui venant de la part de l’Etat du Sénégal », a fait savoir Fodé Goudiaby, président du comité d’organisation du gamou annuel du Blouf. Qui relève, qu’aux précédentes éditions, les pèlerins ne manquaient de rien. « Du riz, de l’enveloppe financière, et la collation étaient assurés par les autorités politiques. Mais cette année, on nous a même demandés de payer la citerne d’eau qu’on nous donné gratuite », se désole M. Goudiaby.

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Ziguinchor : 200 enfants circoncis gratuitement par la Fondation du basketteur Gorgui Dieng

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C’est une activité qui a duré deux jours au niveau de l’école primaire de Boucotte Est. Au total, deux cent enfants ont subi la circoncision gratuitement. Une épreuve à l’actif de l’Association Ndimbël Jaboot Aide Familiale financée par Gorgui Sy Dieng Fondation. Ces deux cents enfants ont reçu chacun un kit sanitaire pour le suivi.

Djiby Ndiaye, président coordonnateur régional programme de cette 8ème édition  » Nëegu Goor, circoncision gratuite « , d’expliquer qu’ils vont assurer eux même le suivi. Selon lui, ces kits composés du matériel nécessaire pour suivre les enfants circoncis ont été remis pour éviter de regrouper ces enfants en cette période où la pandémie de Covid-19 fait sa progression.  » Nous avons décidé de prendre individuellement ces enfants à domicile, pour voir leur état de santé, l’état de la cicatrisation de leur pénis », déclare Djiby Ndiaye. Ce dernier annonce en outre qu’ils prévoient la circoncision de 1200 enfants dans tout le pays

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ISI de Diourbel: les étudiants initiés aux techniques de recherche d’emplois pendant trois jours par l’ANPEJ

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Les étudiants de l »institut Supérieur Informatique (ISI) de Diourbel ont démarré ce mercredi une formation de trois jours à l’initiation aux techniques de recherches de l’emploi avec comme thème employabilité et insertion. Formation assurée par l’antenne régionale de l’ANPEJ de Diourbel.


En partenariat avec l’ANPEJ, l’Institut Supérieur Informatique de Diourbel soucieux de l’avenir de ses étudiants a pris les devants en initiant cet atelier qui a pour but de les préparer pour affronter le marché de l’emploi qui devient de plus en plus difficile.
Selon Abdoulaye Kane chef de l’antenne régionale de l’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi des Jeunes (ANPEJ), chaque année, plus de 250.000  jeunes sortent  des écoles de formation avec des diplômes. Ils descendent sur le marché à la porte des entreprises, à la recherche d’un emploi.


 » Seuls 40.000 postes sont disponibles selon l’ANDS et le gap est énorme. Pour être employables, il faudrait renforcer ces jeunes, dans un monde en perpétuelle compétition, il faut qu’ils soient bons, d’un bon profil et pour y arriver il faut qu’ils soient préparés pour répondre à l’exigence de ces entreprises.C’est pour cette raison que nous sommes là dans le cadre de préparer ces jeunes, après le diplôme, à l’insertion » dira – t – il.


Il y a beaucoup de jeunes qui sortent de l’université, des écoles de formation, mais qui ne maîtrisent pas les techniques de recherche d’emploi. » C’est pourquoi il faut réadapter ces techniques au monde de l’emploi qui est en perpétuelle mutation » souligne Abdoulaye Kane.


Le personnel comme les étudiants de l »ISI de Diourbel ont accueilli avec beaucoup d’enthousiasme et d’intérêt ce partenariat avec l’ANPEJ.Modou Ndiaye responsable de l’Institut dira que ce partenariat répond à une préoccupation du Directeur Général de l’ISI qui a exigé à ce qu’on insére dans chaque campus des cellules de rentabilité professionnelle pour les jeunes étudiants.


 » Raison pour laquelle on a noué un partenariat avec l’ANPEJ qui nous a facilité la tâche pour qu’on puisse organiser ces trois jours d’échange et de partage entre nos étudiants et l’ANPEJ. Cette capacitation leur permettra à la sortie de trouver un emploi, avec un bon comportement, et d’avoir une bonne présentation.

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Manque d’eau à Ndoulo: les populations dans la rue, 21 personnes arrêtées.

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Les populations de Ndoulo, dans le département de Diourbel, restées pendant 21 jours sans la moindre goutte d’eau sont sorties manifester leur ras- le bol en initiant une marche qui a été réprimandée par les éléments de la gendarmerie en renfort à la brigade de Ndoulo. Vingt et une personnes ont été arrêtées, onze parmi elles présentées au procureur.


La commune de Ndoulo dans le département de Diourbel vit une tension sans commune mesure. Les populations qui sont restées pendant vingt et un jours durant sans la moindre goutte d’eau dans les robinets , sont sorties bruyamment depuis hier pour réclamer le retour du liquide précieux mais surtout pour demander le départ de l’Aquatec qui est la source de tous leurs maux.


Seaux et bidons en bandoulière, hommes et femmes font des kilomètres sous un soleil de plomb à la recherche de l’eau.


Le mouvement Ndoulo ca Kanam, qui porte le combat par la voix El Bachir Diaw , chargé de communication fustige l’attitude des forces de l’ordre qui sont entrain de traquer et d’arrêter des citoyens qui n’ont eu comme seul tort que de manifester paisiblement et de réclamer un droit élémentaire: l’accès à l’eau potable.
 » Nous lançons un appel aux autorités plus précisément au président de la République, Monsieur Macky Sall pour qu’il règle au plus vite cette situation. Nous ne voulons plus de Aquatec qui est la source de toutes nos difficultés. Qu’on nous laisse gérer nous mêmes notre forage. 


Nous demandons aussi à ce que ces arrestations arbitraires des populations s’arrêtent. Nous réclamons la libération sans condition de onze parmi nous qui ont été arrêtés par la gendarmerie et qui ont été présentés au procureur. On nous informe que la gendarmerie continue de traquer les gens dans les rues et jusque dans les maisons. Il y a eu encore dix autres arrestations » confie El Bachir Diaw

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