Ce mardi 21 septembre, en ouvrant la 76e assemblée générale, le secrétaire général de l’ONU a présenté ses craintes que le monde se fracture en deux blocs distincts. Une situation qui, si elle se confirmait, pourrait être pire que l’épisode de la Guerre froide. Sans les nommer, Antonio Guterres visait la Chine et les États-Unis. Les principaux intéressés ont tout fait pour calmer le jeu lors de leurs discours qui se sont suivis.
À cet effet, Joe Biden a assuré mardi devant l’ONU qu’il ne voulait pas d’une «nouvelle Guerre froide» avec la Chine, et défendu son attachement au multilatéralisme face à des alliés européens qui l’accusent de faire trop souvent cavalier seul. «Nous ne voulons pas d’une nouvelle Guerre froide, ou d’un monde divisé en blocs rigides», a lancé le président des Etats-Unis pour le premier discours de son mandat à l’Assemblée générale des Nations unies.
Pour autant, les Etats-Unis vont «participer avec vigueur» à la «compétition», a-t-il prévenu sans nommer directement la puissance rivale. Le président Biden a aussi promis de «défendre la démocratie» ainsi que ses «alliés», et de s’«opposer aux tentatives des pays plus forts de dominer les plus faibles». Son discours à la prestigieuse tribune new-yorkaise de l’ONU a été suivi par celui du président chinois Xi Jinping, par vidéo pré-enregistrée.