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Bâtonnat du Sénégal : Me Pape Leyti Ndiaye quitte avec un bilan positif

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« C’est une mission exaltante d’être bâtonnier. Vous vous sentirez quelquefois seul. Parfois vous vous sentirez revigoré par le caractère sacré de votre mission », s’est exprimé Me Pape Leyti Ndiaye.  Le désormais ancien bâtonnier de l’Ordre des avocats du Sénégal a rendu le bâton et passé la charge à son confrère Me Mamadou Seck. Ce dernier sera le nouveau Bâtonnier pour trois ans. La cérémonie de passation s’est tenue,  le mardi dernier à Dakar.  Me Ndiaye affirme avoir passé trois années intéressantes, instructives à tout point de vue,  difficiles, au point que son  « bilan aurait pu s’arrêter à ses cheveux blancs ». Dressant son bilan, il a noté qu’ « être bâtonnier, c’est une entreprise à feu continu. Être un bâtonnier en temps de Covid, c’est être un bâtonnier de la Covid. J’ai été un bâtonnier de la Covid. J’ai dû faire face à cette adversité en consolidant les acquis comme la protection sociale des avocats mise en place par les bâtonniers qui m’ont précédé, le fonds d’aide aux avocats, l’école des avocats, le rayonnement international de notre barreau, … » Il a ajouté s’adressant à ses collaborateurs n’avoir jamais posé ou commis le moindre acte par méchanceté, intention de nuire, calcul mercantile, désir de barrer ou intérêt personnel.

Le nouveau bâtonnier quant à lui affirme qu’il faut un dialogue entre les différents acteurs.  Pour Me Mamadou Seck, ce n’est pas le moindre des paradoxes que de voir la justice être constamment sollicitée pour trancher. « Nous devons donc la préserver et la défendre en nous rappelant le sens de la  vertu et la justice. Nous devons faire preuve d’une rigueur et d’une déontologie sans faille dans le respect de nos serments. La justice est aussi une administration qui se doit d’être performante. C’est pourquoi le barreau est à la disposition de la magistrature pour accompagner la transformation institutionnelle de l’appareil judiciaire en liant avec tous les autres acteurs de la justice » dit-il. Sur les perspectives, l’avocat  notifie que  la bonne marche de l’institution judiciaire sera pour lui une priorité. S’y ajoute la poursuite de la mise en œuvre d’une politique professionnelle commune qui va  vulgariser les connaissances, compétences et une visualisation des bonnes idées. «  Tout bâtonnier entrant est un maillon d’une chaîne sans frein. C’est pourquoi je prône une gouvernance participative et inclusive avec des actions concrètes aux travers desquelles, chacun sera fier d’appartenir au barreau. J’ai la volonté d’améliorer l’institution dans le respect de la déontologie des règles par des avocats biens formés et j’invite les jeunes avocats d’assurer l’avenir dans la formation basée sur l’évolution des choses mais aussi l’éthique et la déontologie »

Pour sa part, la secrétaire générale du ministère de la justice qui a présidé la cérémonie a rappelé que l’avocat occupe une place très importante dans la société. Il est un personnage multidimensionnel et multi-facette, défenseur de toutes les causes. S’adressant au bâtonnier sortant elle dira : « Vous avez accompli votre part du travail dans la construction d’un ordre des avocats moderne et respecté. Vous avez   instauré une plus grande discipline dans la profession, sans avoir eu besoin d’user du bâton symbole de la fonction » a noté Aissé Gassama. Elle a par ailleurs salué la collaboration franche du bâtonnier sortant  avec le Ministère de la Justice. « C’est sous votre magistère que s’est matérialisée l’attribution à l’Ordre par l’Etat du Sénégal d’un terrain d’un hectare à Diamniadio pour l’édification de l’école des avocats accompagnée par une importante contribution financière pour sa construction ».

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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