L’adage » Tout ce qui est fait pour moi et sans moi est fait contre moi » à été empreinte à son auteur par les acteurs du » rapport alternatif sur l’Afrique« , publié ce 25 mai 2021, au siège de Enda Tiers Monde.
Répondant aux questions sur le pourquoi de ce rapport? les acteurs de RASA( rapport alternatif sur l’Afrique), rappellent que chaque année, des cinquantaines de rapports traitant l’Afrique et les Africains sont produit et diffusés. Le plus souvent par des non-africains qui ne sont pas préoccupés par la caricature réelle qui reflète les réalités vécues par les peuples Africains.
Il souligne que » ces rapports, la plupart du temps ont du mal à déchiffrer les véritables mutations et les transformations qui s’opèrent en Afrique ou à définir les priorités du continent dans une vision prospective propre ».
Ainsi, dans le but de « corriger » ce manque d’un rapport produit pour l’Afrique et par l’Afrique et pour sortir des obsolescences idéologiques et scientifiques, des institutions de recherches, des intellectuels, des acteurs ont décidé de concevoir cet premier rapport.
L’objectif de ce rapport, selon monsieur Cheikh Cherif Salif Sy » c’est de contribuer, de manier décisive, à la consolidation des transformations à l’œuvre dans les sociétés et institutions africains vers l’autonomie et la souveraineté ».
* Rendre intelligibles les dynamiques et mutations à l’œuvre du continent, notamment celles qui sont portées par les Africains dans leur majorité et leur diversité.
* Donner la parole aux citoyens et acteurs africains dans la production d’un rapport qui innove dans sa méthodologie d’élaboration et combine des sources scientifiques, communautaires, citoyennes et populaires.
Et enfin bâtir une définition du progrès de l’Afrique et des Africains plus proches de leurs cosmogonies et visions du monde, de leurs réalités et de leurs pratiques.