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Barkhane: un «dîner de travail» franco-africain à l’Elysée pour discuter de l’avenir de la lutte anti-jihadiste au Sahel

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Un mini-sommet sur le Sahel s’est tenu mercredi soir à l’Elysée. Les présidents du Tchad, du Niger, du Bénin, du Sénégal ont participé à un « dîner de travail » à la présidence française. A leurs côtés, des ministres des pays du Golfe de Guinée, ainsi que les plus hauts dirigeants de l’Union européenne. En jeu : l’avenir de la lutte anti-terroriste au Sahel, dans un contexte où la menace jihadiste évolue et que les relations se sont fortement dégradées avec la junte au pouvoir à Bamako. La question d’un retrait pur et simple des soldats occidentaux du Mali est sur la table. Paris consulte donc ses partenaires avant de prendre une décision finale. Une conférence de presse est prévue ce jeudi matin à 9h.

Des annonces sont donc attendues ce jeudi matin, concernant l’avenir de la force française Barkhane au Mali… après neuf ans de présence sur place. Une conférence de presse est prévue, au palais de l’Elysée. Emmanuel Macron devrait notamment être aux côtés de Charles Michel, le président du conseil européen, alors que s’ouvre aussi aujourd’hui à Bruxelles, en Belgique, un sommet Union européenne / Afrique.

Hier soir, toujours dans le cadre de ces consultations menées par la France, un mini-sommet avait lieu à la présidence française. Ce dîner de travail a réuni les présidents du Niger, du Tchad, du Bénin, du Sénégal… ainsi que des ministres des pays du golfe de Guinée, et des dirigeants européens.

Eviter une décision unilatérale
C’était un dîner de travail aux enjeux très lourds. Quelle configuration pour la lutte antiterroriste au Sahel ? Avec quels acteurs ? Déployés dans quel pays ?

Pour y répondre, la France a réuni la plupart de ses partenaires africains et européens, pour tenter de dégager un consensus sur ces questions épineuses. En effet Paris veut à tout prix éviter une décision unilatérale. « Le redéploiement au Sahel doit venir d’un choix collectif, fruit d’un consensus », indique une source à l’Elysée.

Les Français veulent aussi éviter qu’un retrait militaire soit uniquement vu comme une conséquence de la crise entre Paris et Bamako. Car en effet, il semble que le départ des 2500 soldats de la force Barkhane au Mali soit déjà acté. Tout comme celui des 800 hommes de la mission européenne Takuba, qui serait quant à elle dissoute.

Les militaires occidentaux pourraient se replier vers les pays voisins. Le Niger est fortement sollicité. Mais diverses options sont aussi discutées, comme la réduction des effectifs au sol et le renforcement d’opérations aériennes, avec l’utilisation de drones.

Quels pourraient être les contours du nouveau dispositif militaire antiterroriste dans la région ?
La menace terroriste dépasse les frontières du Mali, elle dépasse même à présent les frontières du Sahel. Ce qui n’était pas le cas, ou pas à ce point, lors de la création de Serval en 2013 puis de Barkhane, l’année suivante. Un élargissement de l’action militaire française et européenne aux pays du Golfe de Guinée, peut-être même au Sénégal ou à la Côte d’Ivoire, est donc envisagé.

La multiplication de bases militaires telles qu’elles avaient été implantées au Mali est jugée dépassée, par des acteurs militaires et politiques soucieux d’être moins visibles, afin de ne pas heurter des opinions publiques ouest-africaines de plus en plus hostiles aux opérations militaires étrangères, même dans le cadre d’un appui à la lutte antiterroriste.

L’utilisation accrue de moyens aériens, préférés aux déploiements terrestres, est une solution possible. La formation des forces nationales, et le soutien en termes de renseignement ou de décisions opérationnelles en sont d’autres.

Si le temps de la collaboration militaire directe des forces françaises et européennes avec l’armée malienne semble révolu, plusieurs pays européens souhaitent ne pas déserter le Mali. Le maintien du programme européen de formation militaire EUTM est donc une option, tout comme celui des contingents européens déployés au sein de la Minusma. A condition, et ce n’est pas un petit détail, que Bamako le souhaite.

Les actions pourraient même s’étendre à d’autres pays comme la Côte d’Ivoire, le Togo, le Bénin, le Sénégal, eux-mêmes demandeurs d’un appui supplémentaire. Mais les partenaires africains ne veulent pas non plus froisser leurs populations dont une partie est réticente à l’idée de voir débarquer des moyens militaires étrangers.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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