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Baccalauréat Technique 2022 : Le ministre évoque la faiblesse des effectifs dans les séries techniques et scientifiques

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La faiblesse des effectifs à l’examen du Baccalauréat technique 2022 a été évoquée, avant-hier, par le ministre de l’Emploi, de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion. En visite dans des centres d’examen, à Dakar, au démarrage de l’épreuve, Dame Diop a réitéré l’engagement du gouvernement à travailler davantage pour intéresser les jeunes à la formation professionnelle.

D’après Le Soleil, ils sont 3 252 candidats à composer au niveau national. D’ailleurs, le ministre a évoqué la faiblesse des effectifs dans les séries techniques et scientifiques (moins de 5 000 élèves en général), comparativement au nombre de candidats qui se présentent chaque année au Baccalauréat général (150 000 environ). Il a, de ce fait, invité les acteurs à trouver une solution à cette difficulté.

«Nous avons encore beaucoup à faire pour intéresser le maximum de jeunes à la formation professionnelle et l’enseignement technique», a-t-il déclaré.
Pour y parvenir, Dame Diop mise sur la transformation de certaines séries pour les rendre plus attrayantes et prometteuses d’emplois.

«Nous avons entamé beaucoup de réformes dans l’enseignement technique et la formation professionnelle. Le Bac G est en extinction complète. Nous parlons maintenant de sciences et techniques de l’économie et de gestion. Nous allons mettre fin aux séries T1 et T2 pour parler maintenant des Sciences et technologies industrielles et développement durable (Sti2d). C’est pour mieux ajuster l’offre de formation afin de permettre aux apprenants de l’enseignement technique d’avoir des aptitudes pour entrer dans le marché du travail», a déclaré le ministre.

Dès 8 heures, les épreuves avaient déjà commencé au Lycée technique Maurice Delafosse, un des principaux centres de Dakar. L’établissement a reçu la visite du Ministre et de la délégation qui l’accompagnait. Ici, les candidats sont assis à un par table. Ils sont concentrés sur les épreuves. Pas une minute à perdre même si l’épreuve de mathématiques est créditée de quatre tours d’horloge.

À 9 heures passées de quelques minutes, la plupart des candidats de la série Sti2d (Sciences, technologies industrielles et développement durable) semblent avoir déjà trouvé la voie. Ils ont le regard plongé dans leurs copies tandis que certains paraissent perdus.

Toutefois, il n’y a pas de problème dans le déroulement de l’épreuve et dans l’organisation de cette première journée du Baccalauréat technique, a informé Ibrahima Mbaye, un préposé à la surveillance. Selon lui, tout se déroule correctement à Delafosse. « Tout se passe très bien. Il n’y a aucune perturbation », a-t-il affirmé.

La même situation se présente au Collège Saint-Michel. Le convoi du Ministre est arrivé sur place vers les coups de 10 heures, trouvant sur place un calme plat. Sur 300 candidats inscrits, il y a eu 11 absents. Dans ce centre, l’effectif des filles domine celui des garçons. Elles sont au nombre de 166 contre 123 garçons. Comme à Delafosse, les épreuves se déroulent correctement.

«Le protocole a été respecté. Nous avons distribué les copies et les épreuves, ensuite nous avons lu les consignes pour éviter les erreurs et tout de suite après le compte à rebours a commencé », a informé El Hadj Malick Sall, surveillant.

Dame Diop n’a pas manqué de se réjouir de «l’organisation sans défaut de l’examen». Il a adressé ses félicitations au l’Office du Bac pour avoir mis en pratique les directives de la tutelle.

«Je me réjouis de la bonne organisation de cet examen. Je félicite les autorités administratives et l’Office du Bac pour ce démarrage très satisfaisant», a déclaré Dame Diop.

Dans l’académie de Pikine-Guédiawaye, les épreuves du Baccalauréat technique ont également démarré sans contraintes, au lycée Seydina Limamou Laye, seul centre ouvert à l’occasion.

Les filières des séries G, Steg (Sciences, technologies et économie de gestion) et Sti2d (Sciences, technologies industrielles et développement durable) ont été regroupées dans ce centre. Seules 10 absences ont été signalées sur les 468 candidats autorisés à passer l’examen.

En visite au centre, l’Inspecteur d’Académie de Pikine-Guédiawaye, Gana Sène, a constaté le bon déroulement des épreuves. Les candidats, a-t-il dit, sont répartis dans deux jurys (776 et 777).

Gana Sène a fait noter que le taux de présence dans ce centre est de 97,86%. Il s’est aussi réjoui de la présence massive des surveillants. «Les épreuves ont démarré aujourd’hui, mais elles vont se poursuivre tout le long de la semaine», a expliqué l’Inspecteur d’Académie.

Le chef de centre, Mandaw Mbaye, par ailleurs Proviseur de Limamou Laye, a affirmé que sur les 468 candidats, les 312 sont du lycée. Les 156 autres viennent d’horizons divers. Il a précisé que la majorité des absents sont des candidats libres. Il a aussi noté une forte présence des filles parmi les candidats.

Mandaw Mbaye a également confirmé que le centre est bien pourvu en surveillants. D’ailleurs, a-t-il indiqué, «une bonne réserve est disponible et dans laquelle le centre peut puiser en cas de besoin». Dans le même ordre, il a signalé que les dispositions règlementaires ont été rappelées dans toutes les salles d’examen.

Surtout celles liées à l’interdiction du téléphone portable dont l’utilisation est un motif valable d’élimination d’office du candidat. Ici, même les surveillants sont tenus de mettre leur téléphone en mode silencieux et de ne répondre à aucun appel durant toute la durée de la surveillance, a indiqué le chef du centre du lycée Limamou Laye de Guédiawaye.

Dans la région de Ziguinchor, les séries G et Steg (Sciences, technologies et économie de gestion) accueillent jusqu’ici peu d’élèves. Sur l’ensemble du périmètre régional, il n’y a que le lycée agricole de Bignona et le collège Saint Charles Lwanga de Ziguinchor qui dispensent des cours pour ces séries. Ce qui justifie le nombre restreint de candidats à l’examen du Bac technique dans cette partie Sud du pays.

Cette année, ils sont au total 61 candidats à se pencher sur les épreuves (Mathématique générale, Management, Sciences économiques et sociales, comptabilité générale, analytique, du budget, business-plan, etc.), de cet examen qui a démarré, hier, lundi 17 juin, sur l’ensemble du territoire national.

Trouvé tôt le matin au collège Saint Charles Lwanga, Arthur Diadia Diatta, le chef de centre adjoint, informe que le Baccalauréat technique se déroule très bien. « Les listes, les épreuves, les feuilles et tout autre matériel affairant ont été reçus à temps dans le centre », a ajouté M. Diatta.

Pour le centre secondaire de Bignona qui est rattaché à Ziguinchor, ils sont 24 candidats à composer, renseigne au téléphone, le chef du centre, Ibrahima Abdoul Aziz Ficou, par ailleurs Proviseur du lycée technique agricole Émile Badiane. Il a indiqué que les épreuves du Baccalauréat technique se déroulent «normalement» et sans couacs majeurs.

M. Ficou d’ajouter qu’aucun incident n’a été constaté et que tous les candidats ont répondu à l’appel, très tôt le matin. « Pour l’instant, l’examen se déroule très bien. Nous osons espérer que ça sera le cas jusqu’à la fin des épreuves », s’est réjoui le Proviseur du lycée technique agricole Émile Badiane de Bignona.
Les épreuves du premier groupe des séries G et T vont se dérouler jusqu’au samedi prochain.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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