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Kaolack

BABACAR DIAGNE RAPPELLE LE DEVOIR DE VIGILANCE DES JOURNALISTES FACE À LA MANIPULATION

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Le président du Conseil national de régulation de l’audiovisuelle (CNRA) Babacar Diagne a réaffirmé mardi à Kaolack (centre) la nécessité pour les journalistes de s’entourer de garanties permettant de se prémunir des manipulations dans le traitement des informations relatives à la tenue le 24 février prochain d’une élection présidentielle au Sénégal.

’’Il faut faire très attention aux chapelles politiques qui ont tendance à vous manipuler en vous donnant des informations en leur faveur’’, a en substance dit M. Diagne, tout en appelant les journalistes à s’approcher des institutions officielles comme le CNRA, la Commission électorale nationale indépendante (CENA) ou des autorités administrives.

M. Diagne s’exprimait au cours des débats avec les journalistes dominés par les principes d’éthique et de déontologie au cours d’un atelier initié par le CNRA à l’intention des journalistes du centre : Fatick, Diourbel, Fatick Kaffrine et Kaolack.

Parlant des relations entre hommes politiques et journalistes, il a notamment demandé aux professionnels des médias de faire très attention aux tendances de manipulation qui vont se multiplier en cette période pré-électorale, durant la campagne et le jour du scrutin.

‘’Les états-majors des partis sont source de manipulation et ils vont abreuver les rédactions et leurs membres d’informations partisanes’’, a averti le président du CNRA.

Babacar Diagne a aussi évoqué la difficulté pouvant naître de la présence sur la liste des candidats à la candidature pour la prochaine élection présidentielle d’un patron de presse estimant qu’il est difficile quand on est impliqué d’être arbitre.

’’Nous essayons par la discussion et le dialogue de trouver une solution en amenant les gens à respecter la loi, mais nous ne serons pas éternellement sur cette position et nous serons obligés de sévir’’, a-t-il ajouté.

Après Kaolak, le CNRA va dérouler la suite de son programme jeudi à Tambacounda où vont se retrouver sur le même sujet des journalistes évoluant dans les régions de Kédougou et de Tambacounda.

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Kaolack: l’audition des six magistrats reportée, Aly Roze, l’homme d’affaires Libanaise débouté des 3 milliards F Cfa

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Le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature s’est penché hier mercredi sur le cas des six (6) magistrats qui étaient à l’origine du blocage du fonctionnement de la justice à Kaolack (centre-ouest du pays). Leur audition a été reportée au 6 janvier 2022 au motif d’absence de certains magistrats qui a entrainé un problème de composition. 

En revanche, le procès à l’origine de la traduction des magistrats a été retenu devant la Cour d’Appel de Kaolack. 

La Cour présidée par le président Ousmane Kane, dans sa nouvelle composition, a débouté l’homme d’affaires Libanaise, Aly Roze, de toutes ses demandes, en l’occurrence la somme de 3 milliards de F cfa que lui avait octroyée le Tribunal de Grande instance de Kaolack. 

Une décision que les juges qui sont traduits par l’Inspection générale de l’administration de la justice ( Igaj) voulaient confirmer devant la Cour d’Appel. Ce que le Premier Président de la Cour, Ousmane Kane, avait refusé.

Surtout, confient des sources judiciaires à L’Observateur, «  Il est incompréhensible qu’on alloue trois milliards F cfa à une personne qui ne peut donner à la Banque Atlantique, une  garantie pour un prêt de 400 millions F Cfa ».

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Préscolarisation: La région de Kaolack tente de relever son faible taux brut

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La région de Kaolack (centre), avec 162 structures de développement de la petite enfance, tente d’augmenter son taux brut de préscolarisation qui, estimé à 8,8 % en 2020, est en dessous de la moyenne nationale, a indiqué, jeudi, la directrice générale de l’Agence nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits (ANPECTP), Maïmouna Sissokho Khouma.

« A Kaolack, nous avons un taux brut de préscolarisation de 8,8 %, qui est très faible par rapport à la moyenne nationale, laquelle est de 17,3 % », a précisé Mme Khouma lors d’une tournée de prise de contact avec les autorités administratives de la région et les acteurs locaux de la petite enfance. L’objectif de l’État est d’atteindre un taux de 64,6 % d’ici à 2030, selon la directrice générale de l’ANPECTP.

Malgré la faiblesse des performances des acteurs locaux de la petite enfance, a-t-elle souligné, ‘’nous constatons que cette région s’inscrit dans une dynamique d’accroissement du taux brut de préscolarisation’’. ‘’Ces résultats sont obtenus grâce à l’implication effective des collectivités locales, l’engagement accru des communautés et, surtout, l’engagement sans faille des éducateurs et éducatrices de la région’’, a expliqué Maïmouna Cissokho Khouma.

L’inspecteur d’académie de Kaolack, Siyaka Goudiaby, a promis d’aider à améliorer les résultats de la préscolarisation. Pour y arriver, a-t-il dit, ‘’nous allons varier les stratégies d’inclusion’’.

« Pour booster ce taux brut de préscolarisation, il est nécessaire d’accepter les enfants vulnérables dans les établissements préscolaires et de promouvoir l’éducation religieuse » à ce niveau du système éducatif, a souligné M. Goudiaby. Mme Khouma a salué le travail fait dans la région de Kaolack par le Programme d’appui au développement économique et social du Sénégal (PADESS).

Le PADESS ‘’a construit et équipé huit centres d’éveil communautaires de qualité et a contribué ainsi à l’amélioration des conditions d’accueil et d’épanouissement des enfants’’, a-t-elle signalé. 

La directrice générale de l’ANPECTP estime que sa visite à Kaolack a permis d’échanger avec les acteurs sur des questions permettant d’apporter des solutions et de relever les défis dans le sous-secteur de la petite enfance.
Elle a évoqué, avec les autorités administratives locales et les acteurs de la petite enfance, des voies et moyens pouvant aider à vulgariser davantage l’accès aux établissements préscolaires. Il s’agit, par exemple, de la construction de nouvelles cases des tout-petits. 

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Lutte contre le paludisme: Un taux de couverture de 43% chez les femmes enceintes à Kaolack

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Le district sanitaire de Kaolack (centre) affiche un taux de couverture de 43% en matière de traitement préventif intermittent (TPI) contre le paludisme chez les femmes enceintes, a indiqué, mardi, son médecin-chef, docteur Niène Seck.  

« Le taux de couverture du traitement préventif intermittent (TPI) du paludisme chez les femmes enceintes est actuellement de 43% sur un objectif de 80 % », a indiqué docteur Seck dans un entretien avec nos confrères de l’APS. 

Pour la chimio-prévention saisonnière (CPS) chez les enfants de 3 à 120 mois, précise-t-il, le taux de couverture s’élève désormais à 84% dans le département de Kaolack. « Le paludismes est une maladie pandémique avec une recrudescence hivernale, et le district sanitaire de Kaolack est le premier district en matière d’incidence dans la région de Kaolack », a fait savoir docteur Niène Seck. 

Le médecin rappelle que l’incidence du paludisme dans le district sanitaire de Kaolack était de 3.381 cas en 2020, contre 600 cas au premier semestre de 2021. Il précise que les communes de Kaolack et Kahone « concentrent plus de 95% des cas notifiés de paludisme » dans le district dont il a la charge.

Selon lui, « dans l’arrondissement de Ngodji qui polarise les communes de Sibassor, Diya, Ndiébel, Thiombi et Gandiaye, le paludisme est en phase de pré-élimination ».  « Le paludisme est une maladie environnementale. Et la commune de Kaolack avec ses flaques d’eau est plus propice à la prolifération des moustiques », a expliqué le docteur Niène Seck.

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