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Au Sud-Kivu: l’application qui aide les femmes à donner l’alerte en cas de violences sexuelles

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Lutter contre le viol en utilisant la technologie, c’est désormais possible au Sud-Kivu dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Dans cette province, les violences faites aux femmes sont encore très présentes, commises par des civils mais aussi par les combattants des nombreuses milices et groupes armés qui sévissent dans la zone. 

Ils sont deux à avoir eu l’idée de développer SOS Secours : un journaliste, Amisi Musada, et un informaticien, Didier Bacigale. C’était il y a quatre ans. La voisine de Didier Bacigale, victime de violences conjugales récurrentes, n’était aidée par personne. Ni la police, ni ses proches ne lui venaient en aide. Didier, étudiant à l’époque a commencé à coder cette application désormais accessible à toutes et à tous.

L’objectif de l’application SOS Secours est de prévenir les cas de violences conjugales, mais aussi les cas de viol ou plus largement les violences basées sur le genre. Le principe est simple : l’utilisatrice (l’application s’adresse essentiellement aux femmes, mais bien sûr, les hommes peuvent aussi s’y inscrire) ouvre son application lorsqu’elle se sent en danger, lorsqu’elle sort de chez elle la nuit par exemple.

 Priorité Santé à l’Hôpital Panzi de Bukavu : soigner le corps des femmes et prise en charge psychosociale des femmes victimes de violences sexuelles 

Secouer son téléphone cinq fois

En cas d’attaque, la personne secoue son téléphone cinq fois. Aussitôt une alerte et une géolocalisation sont envoyées par message à ses proches. L’alerte est aussi envoyée à un réseau d’associations locales partenaires de SOS Secours.

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Pour les concepteurs de l’application, il s’agit de rester discret. Dans le Sud-Kivu (la région où est développée Sos secours) mais plus largement dans l’est de la RDC, les victimes de violences vont rarement dénoncer leur agresseur dans les commissariats. D’abord parce que les viols sont parfois commis par d’anciens combattants ou militaires. Dans la province du Nord-Kivu, 43% des auteurs de viols sont des anciens combattants selon une étude de 2020 de l’Institut espagnol d’études stratégiques.

Ensuite, parce que saisir la justice peut-être une expérience traumatisante tant le système judiciaire est défaillant en la matière en RDC. Des victimes pointent du doigt la corruption de certains magistrats ou des arrangements pour éviter à l’agresseur la prison. Donc en contournant la justice et les services de sécurité et en prévenant discrètement les proches et les associations locales, l’application permet aux victimes d’éviter ce parcours du combattant et permet dans le même temps d’être secourue, de dénoncer et d’être prise en charge en cas d’agression.

Viols en RDC: quelle reconnaissance et réparation judiciaire des femmes victimes ?

Le viol, une arme de guerre

Dans cette région, les violences sexuelles sont endémiques depuis les deux guerres qu’a connues le pays entre 1996 et 2003. Le viol était utilisé contre les femmes et les jeunes filles. Et les violences sexuelles aujourd’hui n’ont pas disparu. Rien qu’en 2020, l’ONG Médecins sans frontières (MSF) a accueilli dans ces centres près de 11 000 victimes de violences sexuelles. Un chiffre qui reste en deçà de la réalité selon l’ONG.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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