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Atelier sur les fondamentaux du pétrole et du gaz: les compagnies BP et DAI renforcent les capacités des journalistes de Saint-Louis.

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Un atelier de deux jours, consacré aux fondamentaux du pétrole et du gaz, organisé par BP (British Petroleum), le géant pétrolier britannique, regroupe depuis hier, dans la capitale du Nord, une soixantaine de journalistes et autres correspondants régionaux des organes de presse et des sites d’information générale. 

Les travaux sont animés par les experts de la Compagnie DAI basée à Washington, notamment Dorival Bettencourt, de nationalité Cap-Verdienne, Ibrahima Bâ et les représentants de BP, notamment, Ousseynou Diakhaté, Mme Fatimata Sow, Alioune dieng, Aminata Ndiaye et Abdoulaye Niang. 
Ainsi, ces professionnels de la communication, en poste dans la région Nord, mobilisés derrière le coordonnateur Ousseynou Diop, Rédacteur en Chef de Téranga/Fm et représentant régional de la Tfm à Saint-Louis, planchent, depuis hier, sur l’industrie à haut risque et à forte intensité de capitaux, qui utilise moins de main d’œuvre et qui injecte des investissements financiers exorbitants dans ses activités.

M. Dorival a fait des exposés pertinents sur l’industrie mondiale de pétrole, la production de pétrole en millions de tonnes métriques par an, les nouveaux points chauds dans l’industrie pétrolière et gazière (en évoquant l’exemple des Etats-Unis, du Mexique, de la Guyanne, du Brésil, de l’Egypte, de Myamar, du Mozambique, de MSGBC-Mauritanie, Sénégal, Gambie, Bénin, Guinée-Bissau, Guinée-Conakry, etc). 
La chaine de valeurs des hydrocarbures, a également attiré l’attention des journalistes, qui ont acquis des connaissances très importantes sur les activités d’explorations du pétrole et du gaz, de développement, de production (activités en amont), de transport, de stockage, de traitement, de consommation, de marketing et de vente au détail de ces hydrocarbures, etc. 

M. Dorival a précisé que les activités d’explorations, nécessitent la mise en œuvre de technologies de pointe, de gros investissements financiers et comportent de nombreux risques (c’est à ce niveau que le travail est pénible et désagréable). 
Cet expert de la Compagnie DAI a également parlé de l’introduction des acteurs de l’industrie mondiale dans l’exploitation du pétrole et du gaz, faisant allusion aux grandes compagnies pétrolières de l’Arabie Saoudite, des Etats-Unis, de la Chine, de la Grande Bretagne, etc. 
Il a rappelé que d’autres parties prenantes, telles que les gouvernements des pays qui exploitent ces hydrocarbures, les communautés locales, les secteurs privés locaux, les mouvements de transparence (Itie, Coalition Publiez ce que vous payez, etc), les représentants de la société civile, demeurent des partenaires stratégiques de ces grandes compagnies pétrolières et gazières. 

D’autres thèmes relatifs aux opportunités et aux défis du secteur pétrolier et gazier, aux opportunités socioéconomiques de l’exploitation de ces hydrocarbures (création d’emplois directs et indirects, à court, moyen et long terme, création de recettes fiscales et autres possibilités de verser des impôts à ces gouvernements partenaires, effets induits économiques et sociaux, difficilement quantifiables, tels que la mise en place d’une chaine de restauration, de structures sanitaires, le développement des ports et des aéroports, d’une industrie pharmaceutique, etc), ont été développés par ces experts très compétents de BP et de la DAI.

La réflexion se poursuit. Elle a permis déjà aux journalistes de discuter à bâtons rompus avec ces experts sur les enjeux, les perspectives, les avantages et les inconvénients de l’exploitation du pétrole et du gaz dans le monde.

                                                                                    Mbagnick Kharachi Diagne/ CHRONIQUES.SN

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