Les Assises nationales de la refondation, organisées par les autorités de transition, touchent à leur fin. Une plénière doit se tenir mercredi 29 décembre. Futures réformes institutionnelles, chronogramme pour les prochaines élections présidentielle et législatives, les recommandations issues de cette concertation doivent être présentées jeudi, pour mettre fin à la période de transition née du coup d’État militaire d’août 2020.
La période de transition au Mali sera plus longue que les 18 mois initialement prévus. Mais ce que les autorités de transition n’ont pas encore annoncé, c’est la durée de cette prolongation. À Kayes, dans l’extrême ouest du pays, la question a suscité de nombreuses prises de position parmi les participants aux assises nationales.
« Tous sont allés dans le sens d’une prolongation, confie Mayera Ibrahima Cissé, deuxième adjoint au maire de Kayes en charge de l’organisation des Assises dans la commune. Il y en a qui ont proposé cinq ans, d’autres trois ans, d’autres six mois. Mais en majorité, c’est une durée de deux ans qui est revenue le plus souvent. Bien sûr, les élections sont une priorité. Mais il y a d’autres priorités avant, notamment la mise en place d’un organe unique de gestion des élections, la révision constitutionnelle et le défi sécuritaire. »
Les opposants à une prolongation n’ont pas participé aux Assises
La synthèse des recommandations formulées dans tout le pays depuis le début du mois est encore en cours. Aussi le Comité d’organisation des assises préfère-t-il ne pas dévoiler les premières tendances, afin de ne pas influencer ce travail. À Gao, dans le Nord, la prolongation de la transition n’a pas fait débat.
« La région de Gao a proposé à l’unanimité la prolongation, sans donner un délai, explique Sidi Khalil Haidara, rapporteur général des Assises pour la région. Ailleurs, déjà, on dit deux ans. D’autres proposent trois ans. Nous, nous avons juste dit que compte tenu des réformes que nous souhaitons que la transition fasse, il faut accorder un délai. C’est pourquoi, à Gao, nous avons juste dit de prolonger la transition. »
Quant à ceux qui sont opposés à l’allongement de la transition et qui souhaiteraient que les autorités respectent l’échéance du 27 février initialement fixée, ou s’en tiennent à une prolongation « raisonnable », c’est-à-dire très courte, ils forment les rangs de ceux qui ont choisi de ne pas participer aux Assises.
Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.
D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».
Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.
Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.
Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie. Mais pour le directeur général de cette structure, cela s’explique par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1, deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.
Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ». S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.
La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.
Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.
L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.
Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.
Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier.
L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité.