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Politique

Assemblée nationale : Éjecté du bureau, Pape Diop va contre attaquer

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Bokk gis gis va attaquer la désignation de Yaye Fatma Diop comme 8e vice-présidente de l’Assemblée nationale. «Nous allons avec le groupe parlementaire Liberté et Démocratie consulter nos avocats et faire un recours en annulation par rapport à cette forfaiture orchestrée par le président Moustapha Niasse et sa bande», a déclaré Moussa Diakhaté de Bokk gis gis sur Walf Fm.

Yaye Fatma Diop a été choisie au détriment de Pape Diop, le leader de Bokk gis gis, initialement retenu par le groupe Liberté et Démocratie. Le respect de la parité a été invoqué comme motif de ce changement.

Diakhaté ne semble pas convaincu par cette explication. Il dit : «La loi de la parité dit : ‘Si un homme vient il est suivi immédiatement d’une femme’. Ce qui veut dire que si Moustapha Niasse est président de l’Assemblée nationale, le premier vice-président devait être une dame, interprète le membre de Bokk gis gis. Mais comme ils ont peur de Moustapha Cissé Lô, qui occupe cette place (1er vice-président). Ils ont cherché des subterfuges pour faire sauter le président Pape Diop. Ça, c’est le premier hiatus.»

Deuxième hiatus, selon Diakhaté : «C’est le groupe parlementaire qui propose et le groupe auquel nous appartenons avait proposé Pape Diop. C’est un jeu du camp du pouvoir qui cherche à déstabiliser voir même à humilier.»

Pape Diop occupait le poste de 8e vice-président de l’Assemblée nationale, le seul du bureau dévolu au groupe de l’opposition. Les sept autres sièges étaient occupés par le majorité suivant un ordre paritaire homme-femme. Le septième vice-président étant un homme, les femmes parlementaires ont estimé que le huitième doit être une femme. Elles obtiendront gain de cause, au détriment de Pape Diop.

avec seneweb

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Exclusion d’un député par son parti ou sa coalition : la Lsdh attend une décision de la Cour de justice de la Cedeao

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La Ligue sénégalaise des droits humains (Lsdh) avait introduit une requête relative au mandat impératif au niveau de la Cour de justice de la Cedeao. Selon ‘’SourceA’’ qui donne la nouvelle dans sa livraison de ce mercredi, Me Assane Dioma Ndiaye, qui était à l’époque à la tête de cette Organisation de promotion et de défense des droits de l’Homme, et ses camarades veulent interdire l’exclusion de tout député qui choisira de rompre les liens avec son parti ou sa coalition.

Seulement, ajoute le journal, la Lsdh est toujours en attente d’un feed-back de cette Haute Cour de justice sous régionale. Comme arguments, l’Osc dirigée maintenant par Alassane Seck servira que tout député est élu par le peuple et pour le peuple. Pour cela, il ne peut être déchu que par celui-ci.

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Assemblée nationale : «Bby ne peut passer par aucune procédure pour déchoir Mimi Touré de son mandat» (Dr Mbaye Cissé, juriste)

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Après la conférence de presse du Groupe parlementaire qui a pour but de jouer avec la fibre sentimentale d’Aminata Touré pour l’amener à flancher et à jeter le tablier, le combat pour la déchéance de son mandat est enclenché.

Mais, précise ‘’SourceA’’ dans sa parution de ce mercredi, Oumar Youm et Cie vont pédaler dans le néant. Car, d’après Dr Mbaye Cissé, juriste et chercheur, interrogé par le journal, Mili Touré a bel et bien le droit de s’arroger son mandat, selon son gré, pour toute sa durée de la 14ème Législature.

«Aminata Touré n’a pas été élue par la Coalition mais par le peuple sénégalais, certes sur la base d’une liste. Et à l’Assemblée nationale, la personne de Aminata Touré compte moins que la fonction de député. La Coalition Benno Bokk Yakaar (Bby) ne peut passer par aucune procédure pour la déchoir de son mandat», explique-t-il dans les colonnes du journal.

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Khalifa Sall : « Macky Sall n’a qu’une issue : c’est partir. Lui-même ne croit pas au troisième mandat. »

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En 2012, quand  Macky Sall accédait au pouvoir,  l’espoir d’un Sénégal meilleur avait été nourri par tout un peuple. Aujourd’hui, il doit repenser le trajet parcouru, selon l’ancien maire de Dakar. 
Pour Khalifa Sall,  Macky Sall n’a qu’une issue : c’est partir. Lui-même ne croit pas au troisième mandat.  Dans la même dynamique, il signale que l’actuel chef de l’Etat n’a qu’une préoccupation : consolider son pouvoir en liquidant ses adversaires politiques. 
« Si on devait, par exemple, tirer un bilan de ses mandats, on se résumerait à combien d’opposants sont allés en prisons ? Macky Sall se prend pour un demi-dieu et ne sait pas que le vrai Dieu l’attend », fait savoir Khalifa Sall.

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