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Asecna : Macky Sall obtient in extremis la suspension de la grève des contrôleurs

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La mobilisation promettait d’être historique. Les syndicats des contrôleurs aériens de l’Asecna ont finalement accepté, à la demande du président sénégalais, de suspendre la grève qui devait démarrer le 25 août. 

De Dakar à Cotonou, en passant par Abidjan et N’Djamena, les perturbations promettaient d’être très lourdes dans les aéroports des 17 pays africains membres de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna)*, basée dans la capitale sénégalaise. Le 25 juillet dernier, l’Union des syndicats des contrôleurs aériens (Usycaa) avait en effet déposé le préavis d’une grève qui devait démarrer ce jeudi 25 août et durer jusqu’au samedi 27.

Lundi, le chef de l’État sénégalais, également président en exercice de l’Union africaine, a rencontré les représentants du Syndicat des aiguilleurs du ciel du Séné­gal (Sacs, membre de l’Usycaa) lors de la réunion extraordinaire du Comité des ministres à Dakar. Et les discussions ont, très visiblement, porté leurs fruits : la grève a finalement été suspendue, ont annoncé les syndicats par voie de communiqué, ce jeudi 24 août. Le mouvement est annulé « jusqu’à nouvel ordre », et « suite aux demandes formulées par des ministres des pays membres de l’Asecna et du président sénégalais Macky Sall », précise à Jeune Afrique François Gomis, secrétaire

Il s’agit, assure encore le communiqué, de « donner une dernière chance au dialogue » aussi longtemps que « l’administration de l’Asecna fera preuve de bonne foi lors des discussions à venir ». « À ce stade, il n’y a pas d’accord clairement établi. Nous avons juste suspendu la grève pour donner une chance aux négociations qui auront lieu avec la direction générale de l’Asecna », explique Fulbert Bembamba, secrétaire général du Syndicat national des contrôleurs aériens et assimilés du Burkina (Syncab). L’Usycaa se réserve en effet le droit de réactiver son préavis de grève « si d’aventure les conditions d’un dialogue direct et franc sont compromises ou si les conclusions de ce dialogue ne sont pas satisfaisantes ».

115,6 milliards francs CFA de recettes

Les aiguilleurs du ciel ont listé leurs revendications en une série de 19 points, parmi lesquels le renforcement des capacités opérationnelles, l’épanouissement professionnel, l’amélioration du plan de carrière des contrôleurs aériens, les revalorisations salariales – en particulier pour les heures de nuit –, mais aussi la suspension des commissions mixtes de qualification. « Nous avons besoin de plus de formation continue, notamment en anglais, mais aussi de nouveaux équipements, martèle François Gomis. Par ailleurs, nous sommes en sous-effectif depuis des années, et nous manquons cruellement de moyens. Il est aujourd’hui essentiel de renforcer nos capacités opérationnelles. » Les syndicats entendent obtenir des avancées sur les négociations dans un délai de dix jours, mais n’ont pas encore formellement posé d’ultimatum à la direction de l’Asecna.

L’Agence est, à l’image du secteur aérien dans son ensemble, en difficulté. Au lendemain de la pandémie, les caisses de l’agence se sont vidées de moitié. La baisse du trafic aérien mondial a eu raison des revenus générés par les redevances perçues sur chaque vol. Sur la seule année 2020, l’Asecna a perdu 115,6 milliards F CFA (176,2 millions d’euros) de recettes.

Selon un rapport publié le 10 juin dernier par l’Association des compagnies aériennes africaines (Afraa), qui regroupe 44 compagnies, le trafic aérien n’est qu’à 66,3 % du niveau auquel il était avant le déclenchement de la pandémie de Covid-19. « Les taux de remplissage restent faibles en raison du coût élevé des billets et de l’apathie des voyageurs », notent les auteurs de ce rapport. Au total, les pertes estimées des compagnies aériennes africaines pour l’année en cours sont estimées à 4,1 milliards de dollars (4,12 milliards d’euros)… Une situation délicate, mais cependant de moindre envergure que pour l’année 2021, lors de laquelle le manque à gagner avait été du double, avec 8,6 milliards de dollars de recettes en moins.

(*) Les pays membres de l’Asecna : Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Centrafrique, Comores, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée-Bissau, Guinée Équatoriale, Madagascar, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad et Togo.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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